Alexia Putellas (Espagne)
A 29 ans, la meneuse de jeu du FC Barcelone s'impose ces dernières années comme la joueuse la plus fiable du football européen, dans le sillage d'un Barça étincelant dans son Championnat comme en Ligue des champions.
Première double Ballon d'Or de l'histoire de la distinction féminine créée en 2018, son aura est telle qu'elle a soulevé en 2022 son deuxième trophée sans même avoir participé à l'Euro estival en Angleterre, en raison d'une grave blessure à un genou
L'Espagnole a poursuivi sa rééducation jusqu'à la fin du mois d'avril dernier, trop tard pour jouer un rôle décisif dans le sacre de son club en Ligue des champions début juin. En finale contre Wolfsburg, elle n'a joué qu'une minute.
Mais ses responsabilités vont grandir au sein de la Roja, dont elle a été la première membre à atteindre les 100 sélections. Contrairement à certaines partenaires en conflit ouvert avec leur sélectionneur, Putellas ne s'est pas mise en retrait de la sélection, même si elle a soutenu ses partenaires «rebelles» au début de la polémique, à l'automne 2022, lorsqu'elle était blessée.
Sam Kerr (Australie)
Pour le pays co-organisateur de l'épreuve, les chances de victoire finale passeront forcément par Sam Kerr, légende locale de la sélection féminine. Âgée de 29 ans, l'avant-centre de Chelsea évolue déjà depuis une quinzaine d'années avec les «Matildas» australiennes: elle compte 121 sélections pour 63 buts, dont cinq inscrits lors du dernier Mondial.
Avec le club londonien cette saison, celle qui a été porte-drapeau lors du couronnement de Charles III en avril a marqué 29 buts en 38 matches.
Megan Rapinoe (Etats-Unis)
Même si son impact sur le terrain est déclinant à 38 ans, Megan Rapinoe ne pouvait pas ne pas apparaître dans cette liste des joueuses à suivre, pour sa quatrième et dernière Coupe du monde.
L'attaquante vise un troisième titre d'affilée avec ses partenaires et va atteindre les 200 sélections contre le Vietnam samedi, si elle joue. Avec 63 buts et 73 passes décisives, l'emblématique joueuse de la franchise d'OL Reign prendra sa retraite en fin de saison.
21 juillet. Philippines - Suisse 07h00, Dunedin Stadium (Dunedin, Nouvelle-Zélande)
25 juillet. Suisse - Norvège 10h00, Waikato Stadium (Hamilton)
30 juillet. Suisse - Nouvelle-Zélande 09h00, Dunedin Stadium (Dunedin)
Les deux premières équipes du Groupe sont qualifiées pour les huitièmes de finale.
(heures suisses)
21 juillet. Philippines - Suisse 07h00, Dunedin Stadium (Dunedin, Nouvelle-Zélande)
25 juillet. Suisse - Norvège 10h00, Waikato Stadium (Hamilton)
30 juillet. Suisse - Nouvelle-Zélande 09h00, Dunedin Stadium (Dunedin)
Les deux premières équipes du Groupe sont qualifiées pour les huitièmes de finale.
(heures suisses)
Figure de proue de la lutte pour les droits LGBTQ+ et pour l'égalité salariale dans son sport, Rapinoe reste à l'heure actuelle le visage le plus reconnaissable du football féminin mondial.
Kadidiatou Diani (France)
L'attaquante qui vient de quitter le PSG tient entre ses pieds une bonne partie des espoirs de l'équipe de France pour ce Mondial. Les absences sur blessure des deux autres principales armes offensives des Bleues (Delphine Cascarino et Marie-Antoinette Katoto) laissent reposer bon nombre de responsabilités sur les épaules de Diani.
Mais à 28 ans, cette dernière n'a pas eu peur de prendre le jeu à son compte cette saison au PSG. Replacée à la pointe de l'attaque, elle a marqué 17 buts en 17 matches de D1 féminine. Blessée à une épaule fin mars, «Kadi» a néanmoins manqué toute la fin de saison.
Ada Hegerberg (Norvège)
Première lauréate de l'histoire du Ballon d'Or féminin, la Norvégienne s'est longtemps positionnée comme la meilleure avant-centre du monde, avant d'être rattrapée par les blessures ces dernières années.
Talent précoce, la joueuse de l'OL illumine le football européen depuis plus de dix ans mais n'a toujours pas atteint la trentaine (28 ans tout juste). Elle aussi porte-parole de la lutte pour l'égalité, la Norvégienne n'a pas hésité à se mettre en retrait de sa sélection nationale pendant cinq ans entre 2017 et 2022, dénonçant notamment l'inéquité de traitement entre les équipes masculine et féminine.
(ATS)