Sa suspension pour dopage a été réduite de quatre ans à dix-huit mois et prendra fin en mars 2025.
«Je suis disposé à renoncer à de l'argent pour pouvoir jouer encore avec la Juve, je veux revenir avec ce club», a déclaré l'international français dans un entretien publié mercredi soir sur le site internet du quotidien sportif italien.
«Je suis un joueur de la Juve»
«La réalité est que je suis un joueur de la Juve et je me prépare pour jouer avec la Juve», a poursuivi le champion du monde 2018, dont le contrat avec le club piémontais expire en juin 2026 et lui assure un salaire annuel de huit millions d'euros.
Durant sa suspension, Pogba touche le minimum prévu dans la convention collective de la Serie A, à savoir un peu plus de 2000 euros par mois.
Depuis que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit sa suspension pour dopage à la déhydroépiandrostérone (DHEA) en août 2023 de quatre ans à dix-huit mois, la presse italienne rapporte que la Juve cherche à mettre fin au contrat de Pogba.
«Je veux être prêt»
Les déclarations de l'entraîneur de la Juve Thiago Motta ont accrédité cette thèse: l'ancien joueur du PSG a parlé du Français au passé ("Cela a été un grand joueur, il n'a pas joué depuis longtemps").
Pogba, 31 ans, a reconnu qu'il n'avait pas rencontré Motta, «mais, a-t-il assuré, ce moment arrivera»: «Je veux être prêt à m'entraîner et à jouer avec la Juve, je suis un joueur de la Juve, dans mon esprit, il n'y a que cela en ce moment», a-t-il martelé.
Depuis son retour en Serie A en juillet 2022 après six saisons à Manchester United, Pogba, dont la saison 2022/23 a été perturbée par une grave blessure à un genou, n'a disputé que 12 matches (213 minutes de jeu, zéro but) et a singulièrement écorné son image.
«Cela sera un nouveau Pogba, plus affamé, plus sage et plus fort (...) Je n'ai qu'une envie, jouer au foot», a promis le milieu de terrain, assurant qu'il ne se voyait «pas porter le maillot d'un autre club italien». Il a par ailleurs présenté la campagne lancée par son ancien coéquipier Patrice Evra pour le voir rejoindre Marseille comme «une farce».