Alors que le match de championnat turc entre Ankaragücü et Rizespor se finissait sur un match nul (1-1), le président de l'équipe de la capitale, Faruk Koca, a violemment agressé l'arbitre Halil Umut Meler. Les images sont accablantes et le championnat a été suspendu jusqu'à nouvel avis.
Le plus fou: alors que l'entier du football turc condamne cet acte et que même le président Erdogan a réagi vigoureusement, le principal intéressé minimise les faits!
«Je n’accepte absolument pas les accusations. Mon but était de réagir verbalement à l’arbitre et de lui cracher au visage. Cet incident s’est produit en raison des mauvaises décisions et du comportement provocateur de l’arbitre. À ce moment-là, j’ai giflé l’arbitre au visage. C’était moi. La gifle que j’ai donnée n’a pas causé de fracture», réagi Faruk Koca, qui a été entendu par la police.
«Après la gifle que j’ai donnée, l’arbitre est resté debout pendant environ 5 à 10 secondes. Puis il s’est jeté par terre. On m’a immédiatement retiré de la scène en raison de ma maladie cardiaque. À part cela, je ne suis au courant d’aucun incident. C’est tout ce que j’ai à dire», a-t-il déclaré, provoquant la stupeur en Turquie.
Les conséquences et le retour à la réalité risquent d'être extrêmement douloureuses pour lui. A la hauteur de son acte, tout le monde l'espère.