Daniel Wermelinger, deux décisions arbitrales ont provoqué la polémique dimanche en Super League. Dans le match entre GC et Servette, le but du Genevois Alex Schalk a été annulé après coup. Les images montrent pourtant clairement que le Zurichois Aleksandar Cvetkovic touche le ballon avec son bras en premier. Quel est votre avis sur cette scène?
Il est exact que la balle touche bras de Cvetkovic. Mais pour nous, ce n’est pas une main qui doit être sanctionnée. Le bras de Cvetkovic n’est pas dans une position anormale. Par conséquent, la décision de laisser le jeu se poursuivre est correcte. Le fait que le but de Schalk soit refusé par la suite est aussi conforme au règlement. Si le joueur qui marque un but touche ou joue le ballon avec son bras juste avant la réussite, le goal doit être refusé. Cela a été correctement appliqué dans le cas de Servette et d’Alex Schalk.
Pourquoi l’arbitre n’a pas regardé la scène à la vidéo?
Parce que l’arbitre VAR a décrit l’intervention de Cvetkovic exactement comme les images le montrent. Si l’arbitre était allé consulter l’écran VAR pour une deuxième évaluation, il n’aurait rien vu de différent de ce qu’il a déjà vu sur le terrain. La décision était correcte.
Le VAR précise-t-il si l’arbitre doit revoir la scène ou ce dernier décide-t-il toujours lui-même?
La décision de regarder une scène appartient à l’arbitre central. Cependant, il y a des cas où le VAR, qui est basé à Volketswil (ZH), décide sur la base des règlements en vigueur. C’était le cas sur l’action de Schalk par exemple. Dans ces cas, c’est une scène définie comme étant «VAR-ONLY» et réglée à distance.
À Bâle aussi, une action a fait polémique avec l’expulsion du bernois Maceiras pour un deuxième carton jaune. Était-ce la bonne décision?
Maceiras et Cabral avaient tous deux reçu un carton jaune juste avant pour une «bagarre». La scène que vous décrivez est arrivée deux minutes plus tard. L’arbitre principal Sandro Schärer était bien placé et a immédiatement remarqué le coup porté par Maceiras sur le pied de Cabral. En conséquence, il a sanctionné cette action sur le terrain par un carton jaune. Avec le recul, il s’agit certainement d’une sanction très sévère, mais pas pour autant d’une erreur. Cela fait partie de la vie de l’arbitre qui doit décider immédiatement sur le terrain.
Le VAR n’est autorisé à intervenir que dans le cas d’un carton rouge direct. Ne serait-il pas impératif de repenser cette règle?
Il est exact que le VAR – selon le règlement – ne peut intervenir que dans le d’un carton rouge direct. Donc pas sur cette action précise. Si le règlement devait autoriser une consultation pour les cartons jaunes, cela voudrait dire chaque carton jaune donné ou non devrait être revu. À mon avis, ce n’est pas une bonne idée et cela aurait une trop grande influence sur le jeu.
Cette décision a complètement changé la donne de ce choc au sommet entre Bâle et YB, non?
Nos décisions ne sont pas prises en fonction de leur influence sur l’issue du match, mais selon la réglementation en vigueur.
Qu’a dit Sandro Schärer à propos de cette décision?
Comme toujours, le match a été revu par un formateur immédiatement après le match. Durant les discussions qui suivent, tous les points importants qui doivent être abordés le sont à l’interne. J’ai également un échange bilatéral avec les arbitres après chaque match. Cela a également été le cas dimanche soir.