C'est l'automne. Près d'un quart de la saison est joué. Comme les jours, la durée de vie des entraîneurs de Super League se raccourcit. A Berne, le siège éjectable a déjà été activé. Patrick Rahmen est le premier entraîneur de Super League à avoir été écarté.
L'entraîneur de GC Marco Schällibaum, le plus expérimenté de toute la Super League, a déjà fait l'expérience d'un licenciement. «Cela laisse de traces». Il connaît relativement bien Patrick Rahmen et lui a écrit un message après son licenciement, explique Marco Schällibaum. «C'est lf face sombre du football».
Marco Schällibaum est lui aussi sous pression. Deux victoires et huit points en neuf matches, tel est le (trop) maigre bilan de GC. L'avance de GC sur la lanterne rouge YB n'est que de deux points. «Cela fait partie de mon travail de gérer cette pression», déclare Marco Schällibaum avant le derby de la ville face au FC Zurich. Il se dit conscient de sa responsabilité et de la situation, mais affirme également que ses supérieurs savent comment lui et l'équipe travaillent au quotidien et voient les performances réelles, au-delà des résultats. «Nous pourrions avoir plus de points», assure l'entraîneur de GC.
La défaite contre Winterthour fait mal
A l'exception du match contre Bâle, où GC s'est incliné 3-0, Marco Schällibaum n'a pas identifié de mauvais matches de son équipe. Les nouvelles recrues se sont bien intégrées, tant sur le plan humain que sportif.
En termes de résultats, la situation s'est également améliorée à partir de la mi-septembre, et la défaite contre Winterthour juste avant la pause de la Nati a été d'autant plus rageante, puisque les Zurichois ont perdu 1-0 après avoir encaissé un but en fin de match, malgré un grand nombre d'occasions. «Là, nous devrions être suffisamment intelligents pour ramener au moins un point», regrette Maro Schällibaum.
C'est aussi pour cette raison que GC n'occupe que la 9e place du classement, avec cinq points de retard sur le top 6. «Nous devons livrer la marchandise. Et c'est ma responsabilité», appuie Marco Schällibaum. La réaction aura-t-elle dès samedi dans le 286e derby zurichois, où GC se présente en tant qu'outsider face au co-leader? Depuis quelques mois, GC se plaît en tout cas dans ce rôle.
Les derbys étaient chauds, avant!
Pour Marco Schällibaum lui-même, il s'agit du premier derby zurichois en tant qu'entraîneur, après en avoir vécu quelques-uns dans les années 80 en tant que joueur de GC. «A l'époque, ça partait assez vite en vrille sur le terrain». Mais les temps ont changé. D'une part, les deux équipes jouent désormais au Letzigrund - le dernier match au Hardturm remonte à 2007 -, d'autre part, à l'époque où Marco Schällibaum était actif, il y avait six à sept joueurs zurichois des deux côtés. Malgré tout, un derby reste particulier. Si GC perd, Marco Schällibaum s'attend à des jours inconfortables. Il le sait par expérience.