Scènes de violence à Francfort
Un supporter portugais tabassé par plusieurs stadiers

Alors que tous les regards étaient tournés vers Cristiano Ronaldo en pleurs, les poings ont volé en coulisses. Plusieurs agents se sont battus à l'intérieur du stade et ont frappé des supporters. La police de Francfort mène désormais une enquête.
Publié: 03.07.2024 à 13:20 heures
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Dernière mise à jour: 03.07.2024 à 14:54 heures
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Lundi soir, Ronaldo a échoué sur son penalty face à Jan Oblak.
Photo: Getty Images
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Nicolas Horni

Lundi soir à Francfort. Portugal contre Slovénie. 105e minute, penalty pour la sélection lusitanienne. Cristiano Ronaldo s'empare du ballon – mais échoue devant le gardien slovène Jan Oblak. CR7 s'en veut, et fond ensuite en pleurs. Alors que la superstar verse des larmes sur le terrain, les poings volent en coulisses.

Sur des enregistrements vidéo, visiblement capturés par d'autres fans dans les tribunes, on voit d'abord deux fans être retenus à l'intérieur de l'enceinte de Francfort. L'un d'eux est déjà à terre, l'autre est plaqué contre le mur par quatre agents.

Un fan portugais tabassé par des stadiers de l'UEFA
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Alors qu'il est au sol:Un fan portugais tabassé par des stadiers de l'UEFA

L'un des stadiers frappe du poing la tête de l'homme qui se trouve contre le mur. Le groupe s'écroule au sol et d'autres hommes interviennent pour maintenir le supporter. Au sol, le supporter reçoit des coups de poing et même des coups de pied, puis la vidéo s'interrompt.

La police de Francfort est au courant

Comme le rapporte la chaîne d'information portugaise «CMTV», l'élément déclencheur serait une tentative d'envahissement du terrain par le supporter peu après le penalty de Cristiano Ronaldo. Selon un témoin, un autre supporter a tenté d'empêcher son camarade de pénétrer sur le terrain – avant d'être lui aussi retenu et emmené.

Les agents sont employés par l'UEFA, mais l'organisation continentale ne s'est pas encore exprimée sur les incidents de bagarre. En revanche, la police s'est exprimée sur l'incident. «Nous sommes au courant et nous enquêtons déjà», écrit la police de Francfort sur X.

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