«Je ne suis pas nostalgique. Je ne pense pas que ce sera mon dernier match après-demain, donc je pense que l'on se reverra tous», a-t-il lancé aux journalistes qui lui demandaient s'il participait à sa dernière conférence de presse.
A 34 ans, Toni Kroos est sorti de sa retraite internationale en février. Quelques jours avant la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid (remportée 2-0 contre le Borussia Dortmund), il a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue d'un tournoi continental qui s'achève le 14 juillet
«L'objectif, personnel et collectif, c'est de remporter le tournoi. On a une grande envie au sein de l'équipe pour aller plus loin et on est convaincu d'en être capables», a expliqué Kroos, pour qui la qualification en quarts de finale n'était que «l'objectif minimal».
Coéquipier de Kroos au Real Madrid, l'Espagnol Joselu a indiqué vouloir envoyer son «ami» Kroos à «la retraite vendredi». «Je le connais très bien et je sais ce qu'il voulait dire. Je lui laisse ce souhait, et on va tout faire pour qu'il ne se réalise pas», a répondu Kroos avec le sourire.
Il ne lui manque que ça
La consécration européenne avec l'Allemagne est le seul titre qui manque au champion du monde en 2014 au Brésil et sextuple vainqueur de la Ligue des champions (2013 avec le Bayern Munich, 2016, 2017, 2018, 2022 et 2024 avec le Real).
«Au niveau de la sélection, c'est le deuxième titre le plus important que l'on peut gagner, donc il aurait une signification immense. S'il n'avait pas cette signification, je ne serais pas revenu. Et si je n'avais pas vu qu'il y avait une chance que l'on puisse le faire avec la sélection allemande, je ne serais pas revenu non plus», a glissé Kroos.
«Ce serait une fin sensationnelle, mais je me suis aussi penché sur le scenario selon lequel ça ne se ferait éventuellement pas. Il y a des choses plus simples à gagner qu'un Euro. Mais le plan ou l'idée de revenir était lié avec l'objectif de devenir champion d'Europe», a-t-il conclu.