La Genevoise a marqué le 2-0
Smilla Vallotto: «J'ai vu qu'il y avait l'espace et j'ai crié»

Deuxième but en équipe nationale pour Smilla Vallotto! La Genevoise a brillé mardi à Reykjavik, mais sa très bonne prestation n'a pas suffi pour prendre les trois points (3-3).
Publié: 09.04.2025 à 11:02 heures
Smilla Vallotto vient d'inscrire le 2-0 à Reykjavik.
Photo: keystone-sda.ch
Blick_Tim_Guillemin.png
Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Smilla Vallotto aime le mois d'avril! Son premier but avec la Nati, la Genevoise de 21 ans l'a inscrit voilà une année, en Azerbaïdjan, où la Nati s'était imposée 4-0. Et pour marquer le deuxième, la dynamique milieu de terrain a attendu de se trouver ce mardi en Islande, à l'autre extrémité de l'Europe. «Je suis contente, forcément, même si le sentiment premier, c'est la déception collective», a réagi la joueuse de Hammarby, encore sous le choc de ce match complètement dingue (3-3, score final).

«Nous sommes toutes déçues de ne pas avoir gagné aujourd'hui. On a très bien commencé la partie en menant 2-0 très vite, mais encaisser le 2-1 juste avant la pause nous a fait mal», expliquait-elle après la rencontre.

La Suisse a cependant profité d'une énorme boulette islandaise pour reprendre deux buts d'avance, mais la furia viking a fini par étouffer les Suissesses, incapables de résister. «Nous aurions dû gagner. C'est un résultat qui ne nous plaît pas», a appuyé Smilla Vallotto.

Photo: keystone-sda.ch

Loin de pointer du doigt la défense et sa gardienne Elvira Herzog, à nouveau coupable d'une énorme boulette («On gagne ensemble, on perd ensemble»), la Genevoise préfère voir le positif. «Il y en a eu aujourd'hui. On doit s'appuyer sur ce que l'on a fait de bien». Avoir marqué trois fois, même si les Islandaises ont concédé un incroyable autogoal, est bien sûr la grande satisfaction du jour pour une équipe qui n'avait marqué qu'un but lors des cinq précédentes rencontres.

«J'ai crié 'Guiri, Guiri'»

Smilla Vallotto a donc marqué, une année après son premier but, et elle s'en réjouit forcément. «J'espère que d'autres vont arriver très vite!», sourit-elle, en détaillant cette action bien sentie. «En fait, je vois que Géraldine joue bien le coup côté droit. Je vois qu'il y a l'espace et je crie 'Guiri, Guiri' pour qu'elle me la donne. Ensuite, elle était facile à mettre», assure-t-elle, trop modeste. Certes, le centre en retrait de Géraldine Reuteler était parfait, mais encore fallait-il marquer, ce que la numéro 14 a fait en frappant du côté où venait le ballon afin d'empêcher la gardienne de reprendre appui. Du bon travail.

Surtout, le fait qu'elle ait été titularisée par Pia Sundhage montre que sa sortie à la mi-temps vendredi face à la France n'était pas une sanction. «Non, on devait changer quelque chose, on était menées 2-0. J'étais un peu déçue de sortir, bien sûr, mais j'en ai parlé avec Pia et j'ai débuté ce soir, donc tout va bien.» La Suédoise lui a-t-elle assuré que son remplacement avait plus à voir avec la physionomie du match que sa performance? «Exactement». Tant mieux. Et prometteur pour l'avenir proche, tant la milieu de terrain prend de l'importance mois après mois dans le onze titulaire de la Nati.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la