Stavanger, au sud de la Norvège, était plongée dans un profond brouillard lundi, alors que l'équipe de Suisse s'entraînait dans le très fonctionnel stade du Viking, au bord de la mer du Nord. Pas grave, les Suissesses ne sont pas là pour le tourisme, mais bien pour disputer leur deuxième match de Ligue des Nations, quatre jours après le décevant 0-0 face à l'Islande.
«Ce sera un match difficile, avec beaucoup de duels. L'intensité sera plus grande que lors du match contre l'Islande et on risque d'avoir moins le ballon», analyse Pia Sundhage, la sélectionneure suédoise de la Nati.
«Les joueuses ont droit à une seconde chance»
Déçue et agacée de la première mi-temps de ses joueuses vendredi à Zurich, la technicienne assure avoir pris un peu de recul depuis. «Je suis moins négative aujourd'hui que je ne l'étais juste après la rencontre», assure-t-elle, un peu calmée. «Bien sûr, on doit se montrer plus dangereuses, on doit garder la balle plus longtemps, mais il ne faut pas croire que je vais changer toute l'équipe. Les joueuses ont droit à une seconde chance, ce ne serait pas un bon message de les envoyer en tribunes après une première mi-temps ratée. Il faut rester réalistes et savoir qui on est. On a fait 0-0 dans un match de Ligue des Nations A. Ce n'est pas parce que tu joues mal un match que tu n'as plus ta chance», assure Pia Sundhage.
A quatre mois de l'Euro, la Suédoise veut voir le niveau global de l'équipe s'élever. Et ce n'est pas en changeant onze joueuses à chaque fois qu'elle y arrivera. «On doit trouver la bonne alchimie, construire cette confiance, encourager et supporter nos joueuses. On doit gagner de la confiance en tant qu'équipe.» Passée à côté de son match contre l'Islande, la toute jeune Valaisanne d'origine nord-vaudoise Iman Beney aura-t-elle l'occasion d'enchaîner? Réponse dès 18h à Stavanger!