Il n’a pas pris son jet privé pour se rendre dans une destination exotique et ne s’est pas licencié comme il a pu le faire avec beaucoup de ses entraîneurs. Par qui se ferait-il licencier d’ailleurs? Il possède son bureau d’architectes et le FC Sion.
Il s’est envolé à Zermatt et a fait du parapente. C’était le cadeau de son grand ami Alex Burgener. Il a ainsi rendu la pareille à sa femme Fabienne, à l’occasion de son 50e anniversaire: CC lui a offert une semaine de jet privé gratuite!
La générosité du charmeur
Un geste typique de Christian Constantin, un homme au cœur énorme. Mais pas toujours sur le terrain. Alex Burgener le confirme: «CC dans les tribunes ou autour d’un verre de vin sont deux personnes différentes.» La générosité et un charmeur sont des qualités qu’on entend régulièrement concernant le président du FC Sion. Et la trouille de son vol en parapente? «La peur? Non!», s’exclame Christian Constantin.
Malbec de Leytron à 16h
Son anniversaire, il l’a passé jeudi avec quelques amis à Champex-Lac. À 16 heures, la bande est toujours ensemble. Christian Constantin a l’air drôle, mais pas ivre. Il ne l’est jamais quand on le rencontre. «Et regarde ce qu’il y avait au dessert», dit-il en ouvrant une bouteille de malbec. Du malbec? Le cépage argentin de référence? CC est pourtant considéré comme l’un des plus grands ambassadeurs de vins valaisans. «Oui, un malbec. De Gilbert Devayes de Leytron.» Et maintenant, place au dessert. Une composition de carottes sur une mousse de gingembre. Sur cela… une bougie.
Va-t-il arrêter de travailler maintenant qu’il est officiellement arrivé à l’âge de la retraite? Il rit. La question n’est pas sérieuse, dit-il… «Je continue toujours. La seule différence, c’est qu’avant, je travaillais parce que c’était une obligation légale. Maintenant, je travaille exclusivement par plaisir, par passion et par envie…»
La huitième victoire en Coupe
Dans le football aussi? «Bien sûr, et pour l’instant, il n’est pas question de vendre le club, ni de partir de mon côté», explique-t-il sans qu’on le lui demande, car il savait que la question allait arriver. «Mais dans trois ou quatre ans, je passerai la main. Mais sans vendre le club.» Et pourquoi cette année? «Parce que la Coupe aura 100 ans en 2026. Un huitième titre est mon souhait. J’en aurais alors autant que Karl Rappan comme entraîneur et Severino Minelli comme joueur.»