Dix buts en quatre matches!
Bradley Fink, le futur de l'attaque suisse

Il est l'un des plus grands espoirs de la Suisse. Bradley Fink (18 ans) vient de Knonau (ZH) et se confie à Blick sur l'engouement suscité par son transfert au Borussia Dortmund.
Publié: 08.09.2021 à 18:45 heures
Bradley Fink veut «s’affirmer et gagner des titres», quel que soit le club.
Photo: STEFAN BOHRER
Eynat Bollag, Matthias Davet (adaptation)

«Jeune prodige», «successeur de Moukoko»… des surnoms que le talentueux attaquant Bradley Fink ne cesse d’entendre. Après son transfert des U16 de Lucerne (40 buts en 21 matches) aux U17 du Borussia Dortmund à l’été 2019, la «hype» autour de lui ne fait que commencer. «C’était déjà flagrant. Mais là, ça a pris une autre dimension», raconte le jeune joueur du BVB à Blick alors qu’il se trouve avec l’équipe suisse des U19 à Soleure.

Mature pour ses 18 ans

«Je savais que je ne voulais pas me laisser distraire.» Il est hors de question pour Bradley Fink de prendre la grosse tête: «J’ai toujours essayé d’éviter cela». Le jeune homme de Knonau (ZH) fait preuve d’une énorme maturité pour son âge, ajoutant ouvertement et honnêtement: «En termes d’attitude, j’avais déjà une marge de progression. Je ne veux pas me reposer sur mes lauriers quand tout va bien». Son environnement, mais aussi son énorme volonté et son désir de performance l’ont aidé à contrecarrer cette situation. Il sait aussi comment faire face aux critiques, même s’il n’y en a pas encore eu beaucoup. «Je vois chaque critique comme une motivation pour montrer que je peux devenir encore meilleur».

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Depuis quelques semaines, Bradley Fink ne vit plus à l’internat du BVB, mais dans son appartement situé à côté du Phoenix-See, à dix minutes du terrain d’entraînement. Car il ne va plus à l’école. Le Zurichois a obtenu sa maturité professionnelle il y a un an. Il travaille encore sur son français et a commencé à apprendre l’espagnol. Le passionné de langues parle parfaitement l’anglais — sa mère venant des environs de Liverpool, son club préféré.

Stephan Lichtsteiner à ses côtés

La mère du jeune attaquant est 90% du temps avec lui en Allemagne tandis que son père, qui travaille comme directeur marketing à Zurich, rejoint généralement la famille le week-end. Si possible, les Fink assistent à chaque match de leur progéniture.

Le jeune homme de 18 ans fait toujours un effort supplémentaire: il est toujours sur le terrain d’entraînement une heure plus tôt, réalise des séances en plus ou prend rendez-vous pour un appel vidéo avec son entraîneur personnel, qu’il a rencontré par hasard il y a des années, lors de vacances en Autriche avec sa famille. L’ancien capitaine de l’équipe nationale, Stephan Lichtsteiner apporte également son expérience à Bradley Fink sur la voie du professionnalisme.

Dix buts en quatre matches pour le BVB

Mais les efforts portent leurs fruits. Depuis le début de la nouvelle saison, le prodige suisse a marqué dix buts en quatre matches avec les U19 du BVB, toutes compétitions confondues. Le serial buteur a inscrit deux autres réussites lundi avec les Rougets lors de la rencontre amicale contre l’Islande.

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S’il a enfin un réel impact en Allemagne, c’est principalement dû au fait que le jeune Moukoko, qui a battu tous les records chez les jeunes, joue avec l’équipe A depuis un an maintenant. D’ici l’été prochain au plus tard, cela pourrait également être le cas pour Bradley Fink. Il n’est pas exclu que l’ex-Lucernois soit promu plus tôt. Mais il reste patient: «Mon objectif actuel est de gagner chaque match avec les U19, de remporter chaque coupe». À long terme également, il veut «s’affirmer et gagner des titres», quel que soit le club.

Il aura beaucoup à prouver dans les semaines à venir. En raison de la Youth League, entre autres, plusieurs semaines anglaises sont à venir. De nombreuses opportunités d’inscrire son nom à la feuille des statistiques donc.

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