Déception? Satisfaction?
Notre bilan après l'élimination des Suissesses

L'équipe nationale suisse n'a pas réussi à se qualifier pour la phase à élimination directe lors du championnat d'Europe féminin en Angleterre. Blick dresse un bilan individuel des joueuses de l'équipe suisse.
Publié: 19.07.2022 à 11:14 heures
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Luana Bühler: la défenseuse a apporté de la stabilité.
Photo: keystone-sda.ch
Christian Finkbeiner et Michael Wegmann

Elles ont été à la hauteur de l’événement

Ramona Bachmann: L’attaquante a enfin justifié sa réputation lors d’une phase finale. Contre la Suède, elle a été récompensée de ses efforts en inscrivant un magnifique 1-1. Face aux Pays-Bas, elle a distribué une passe décisive et s’est montrée très remuante.

Géraldine Reuteler: La Nidwaldienne est montée en puissance et a fait partie des meilleures contre les Pays-Bas, et pas seulement grâce à son but. Après s’être remise d’une déchirure des ligaments croisés, elle représente l’avenir de cette équipe nationale.

Luana Bühler et Viola Calligaris: Malgré six buts encaissés, elles ont maintenu la défense en place jusqu’au bout contre les équipes de classe mondiale que sont la Suède et les Pays-Bas. Les deux joueuses ont un potentiel d’amélioration dans la construction du jeu.

Sandy Maendly: Sa performance lors du match contre les Pays-Bas a clôturé sa carrière en beauté.

Elles ont été satisfaisantes

Gaëlle Thalmann: La gardienne a sauvé un point contre le Portugal, a serré les dents contre la Suède malgré une contusion à la hanche et a également tenu bon pendant longtemps contre les Pays-Bas. Mais elle n’a pas réussi à passer au travers de sa troisième phase finale sans faire de grosses erreurs. Avec son raté avant le 1-2, le rêve de quart de finale s’est définitivement envolé.

Lia Wälti: La capitaine suisse n’a pas pu tout à fait dissimuler les problèmes physiques rencontrés lors de la préparation et n’a pour une fois pas atteint son vrai niveau en Angleterre.

Coumba Sow: En marquant le but du 1-0 après 82 secondes contre le Portugal, elle a permis à la Suisse d’entamer le tournoi de manière fulgurante. Contre les Pays-Bas, elle a manqué de devenir une héroïne en ratant l’occasion en or de marquer le 2-1 et en échouant sur la gardienne adverse et le poteau.

Noelle Maritz et Rahel Kiwic: Elles font également partie de cette catégorie. Kiwic a marqué le 2-0 contre le Portugal, mais n’a pas non plus pu empêcher la défaite et a perdu sa place dans l’équipe. Rachel Rinast, Sandrine Mauron, Nadine Riesen et Fabienne Humm ne se sont pas fait remarquer.

Elles ont été décevantes

Ana-Maria Crnogorcevic: Ce n’était pas le tournoi de la joueuse de 31 ans, qui a succédé à Lara Dickenmann comme joueuse nationale la plus capée avec 136 matches internationaux. Le but contre son camp face aux Pays-Bas était symptomatique de ses performances. Malade avant le tournoi, son manque de forme physique était perceptible.

Eseosa Aigbogun: Menacée d’un carton rouge contre le Portugal, par une maladie face à la Suède. Elle a tout de même réussi une performance solide contre les Pays-Bas.

Riola Xhemaili et Svenja Fölmli: Elles sont considérées comme deux des plus grands talents de Suisse, mais n’ont joué que des rôles secondaires lors de l’Euro et n’ont guère eu de temps de jeu. Elles aussi n’ont pas été épargnées par le virus. Xhemaili a tout de même donné le ton lors de sa courte apparition contre les Pays-Bas avec un magnifique tir de loin.


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