L'édition 2026 de la Coupe du monde s'annonce comme la plus grande de l'histoire, avec ses... 104 matches répartis sur trois pays et seize villes hôtes au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. 48 équipes y participeront, dont, tout le monde l'espère entre Genève, Chiasso et Romanshorn, l'équipe de Suisse.
Cette édition attire déjà tous les regards, notamment en ce qui concerne les stades, lesquels promettent d'être futuristes et largement avant-gardistes pour la plupart. La FIFA, elle, entend bien profiter du fait que cette Coupe du monde se déroule sur le sol américain pour soigner au maximum ses partenaires. Ainsi, en cette fin de semaine, l'organisme qui gère le football au niveau mondial a fièrement annoncé avoir conclu un accord avec Bank of America, un partenariat jugé «historique» par l'association basée à Zurich.
La très puissante banque américaine, active dans le monde entier, entend profiter de ce partenariat pour rappeler son engagement à «promouvoir le bien-être, la quête de l’excellence, mais également les liens sociaux et les répercussions positives à l’échelle locale grâce au sport».
Le principal axe de ce partenariat, noué jusqu’en 2026, «porte sur le renforcement des liens avec les populations locales et la volonté de générer des retombées sur le long terme dans les communautés des quatre coins du monde au sein desquelles vivent et travaillent les coéquipiers ainsi que les clients de la banque.»
«Le football a cette capacité à rassembler»
Brian Moynihan, président-directeur général de Bank of America, explique ainsi les raisons qui ont poussé sa banque à signer cet accord et à devenir le premier partenaire bancaire de la FIFA: «Le football a cette capacité de rassembler les gens à travers le monde comme aucun autre sport. La Coupe du Monde de la FIFA 2026 représente une occasion unique de mettre en avant la quête de l’excellence et la façon dont nous répondons aux attentes de nos clients, de nos coéquipiers et des communautés auprès desquelles nous nous engageons, aussi bien aux États-Unis que dans le reste du monde.»
Gianni Infantino et ses équipes ont donc trouvé un sponsor de premier plan, qui est actif au niveau mondial. Le président de la FIFA est en effet un fervent défenseur de la mondialisation du ballon rond et n'hésite pas à faire bouger les lignes. Que l'on aime ou pas le fait qu'il ait fortement poussé pour faire passer la Coupe du monde 32 à 48 équipes, force est de constater que cette initiative va permettre à plus de pays de participer à la fête.
La FIFA veut développer le football à l'échelle mondiale
L'engagement de Bank of America en faveur de la communauté «rejoint les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette compétition et pour l’avenir - notamment grâce aux 2 milliards de dollars investis par la FIFA pour continuer à encourager le développement du football à l’échelle mondiale au cours des deux prochaines années», rappelle ainsi le Haut-Valaisan.
«Il s’agit bien plus que d’un simple accord commercial. Cela démontre le dynamisme, la crédibilité et la confiance que la FIFA dégage, en attirant de plus en plus de partenaires à travers le monde, y compris un marché aussi stratégique que celui des États-Unis», s'est-il encore réjoui.