Le coach recentre le débat
René Weiler: «Pas un duel entre Mattia Croci-Torti et moi»

Alors que les deux personnalités de René Weiler et de Mattia Croci-Torti attirent les regards vers leur confrontation de dimanche, l'entraîneur du Servette FC a souhaité recentrer le débat sur le terrain.
Publié: 01.06.2024 à 13:00 heures
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Dernière mise à jour: 01.06.2024 à 13:07 heures
Lionel Pizzinat, team-manager du Servette FC, avec René Weiler, ce samedi au Wankdorf.
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

René Weiler l'assure, il aura des «décisions difficiles à prendre» samedi soir ou dimanche matin, à l'approche de la finale de la Coupe de Suisse du Servette FC, dimanche à 14h au Wankdorf face à Lugano. Enzo Crivelli ne sera pas là, mais, pour le reste, le technicien grenat aura des choix à faire, notamment sur le plan offensif, afin de trouver le meilleur moyen d'aller chercher la huitième Coupe de Suisse de l'histoire du club grenat.

Pas un duel entre Mattia Croci-Torti et lui

Celui qui a déjà joué une finale de Coupe avec le Servette FC comme joueur, mais n'en a jamais préparé comme entraîneur, ne va pas aborder cette rencontre différemment d'une autre. Et il ne voit pas ce match comme une confrontation contre Mattia Croci-Torti, le charismatique entraîneur du FC Lugano. «Je n'aborde jamais une rencontre comme un duel contre un entraîneur. Il ne faut pas parler de lui et de moi», assure René Weiler.

Le fait est que le Servette FC n'a pas perdu contre le FC Lugano cette saison, avec trois victoires et un match nul. «Mais il s'agit de leur troisième finale consécutive, avec une gagnée. Nous ne sommes pas les favoris. C'est une finale, c'est toujours difficile». Interrogé sur sa situation personnelle, pour ce qui sera potentiellement son dernier match sur le banc du Servette FC, le technicien n'a logiquement pas voulu répondre. «Ce qui compte, c'est la finale.»

Alors qu'il avait déclaré avant le match de Conference League à Plzen, perdu aux tirs au but, qu'il n'avait pas préparé cet exercice si particulier, le technicien a été un peu plus prudent cette fois, indiquant simplement que ce n'était pas un sujet de préoccupation.

Comme son entraîneur, Steve Rouiller ne voit lui non plus pas de «réel favori» dans cette finale. «Cela va se jouer au mental. Il faudra montrer du coeur, tout donner», explique le Valaisan, lequel vise sa deuxième Coupe de Suisse, mais la «première qui compterait vraiment».

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