Le Niçois sait que cette finale peut permettre à Lionel Messi d'entrer dans la légende. Et que le monde entier souhaite que le capitaine de l'Argentine rejoigne Diego Maradona dans le livre d'or de la Coupe du monde. «Nous avons le soutien de tout un pays. C'est ce qui importe, souligne toutefois le capitaine de l'équipe de France. Je pense aussi que la Coupe du monde est un événement trop immense pour se focaliser uniquement sur Lionel Messi. Mais je dois avouer que rencontrer l'Argentine rend cette finale plus belle encore.»
Elle est d'autant plus belle pour Hugo Lloris qui remarque avec une certaine ironie que «très peu de gens croyaient en l'équipe de France au début du tournoi.»
Des absents aptes?
Comme son capitaine, Didier Deschamps n'a donné aucune précision sur l'état de santé des joueurs frappés par le virus qui court depuis le début de cette Coupe du monde. «Nous faisons en sorte de gérer au mieux la situation», lâche le sélectionneur. Tout indique toutefois que Dayot Upemecano et Adrien Rabiot, les deux absents de la demi-finale, seront aptes à jouer.
Interrogé sur son avenir, Didier Deschamps, dont le contrat se termine le 31 décembre, est resté évasif. Il a précisé toutefois que le résultat de la finale n'influencera pas son choix et que l'équipe de France est la plus belle chose qui lui soit arrivée dans sa carrière sportive. «Elle est au-dessus de tout, dit-il. Je suis heureux dans cette fonction depuis dix ans. Je suis à son service. Et dans ma tête, seule compte cette finale de dimanche.»
Le Basque a, en revanche, baissé quelque peu sa garde à la question de savoir si Karim Benzema était le bienvenu dimanche à Doha. «Je ne m'occupe pas des invitations, lance-t-il. Depuis les blessures de Benzema et de Lucas Hernandez, je me suis retrouvé avec un groupe de 24 joueurs. Parler de Benzema est maladroit par rapport à ces 24 joueurs, voire un peu plus.»
(ATS)