1-0 contre le Cameroun, 0-1 contre le Brésil, 180 minutes d'une excellente prestation défensive de la Nati grâce à Nico Elvedi et Manuel Akanji. Si le premier nommé a manqué le match contre la Serbie parce qu'il était malade, c'est depuis le banc des remplaçants qu'il a suivi la débâcle totale de la Suisse contre le Portugal, mardi soir (1-6).
Cette défaite, la plus grosse pour la Suisse depuis plus d'un demi-siècle (1966), laisse des traces. En particulier la décision de Murat Yakin de partir avec une défense à trois, alors que cette tactique n'avait déjà pas porté ses fruits contre le Ghana en amical juste avant la Coupe du monde (0-2). Et lorsque Fabian Schär a dû céder sa place, ce n'est pas Nico Elvedi mais Eray Cömert qui est entré en jeu.
«Je n'étais pas malade!»
Voilà une déclaration qui devrait faire couler beaucoup d'encre: très déçu au moment de traverser la «zone mixte» (où la presse attend les joueurs), Nico Elvedi a démenti qu'il était absent pour maladie. «J'étais pleinement prêt», affirme le défenseur de Mönchengladbach.
Comment expliquer que Murat Yakin, avec sa défense décimée, se soit privé des services de l'un de ses titulaires indiscutables? «Nico n'a pas participé à l'entraînement final avant la rencontre et était malade depuis quatre jours», affirme le sélectionneur de la Nati. Voilà qui promet en vue de la conférence de presse après cette débâcle historique, où «Muri» devra bien se justifier.