Débordements violents
Plus de 200 interpellations en France après la finale

Un total de 227 personnes ont été interpellées en France, dont 47 à Paris et dans son agglomération, lors des heurts à l'issue de la finale de la Coupe du monde remportée dimanche par l'Argentine contre la France, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur.
Publié: 19.12.2022 à 09:44 heures
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Dernière mise à jour: 19.12.2022 à 09:45 heures
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Les forces de l'ordre repousse la foule vers les entrées du metro près de l'Arc de triomphe.
Photo: AFP

Ce qui aurait dû être une fête a dérapé. Des débordements ont éclaté dimanche soir en France, dans la foulée de la défaite des Bleus en finale de la Coupe du monde.

Un total de 227 personnes ont été interpellées en France, dont 47 à Paris et dans son agglomération, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur. Une quarantaine de forces de l'ordre dont 32 CRS ont été blessées, selon la source policière.

Un important dispositif sécuritaire

Un important dispositif de 14'000 policiers et gendarmes avait été déployé dans tout le pays, dont 2'750 à Paris, pour contenir les incidents, déjà survenus après le quart de finale contre l'Angleterre puis la demi-finale contre le Maroc.

Sur les Champs-Elysées, des forces de l'ordre, visées par des jets de bouteille et des feux d'artifice, ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Dans les grandes villes du pays

A Lyon, une quinzaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et des dégradations sur la place Bellecour, selon la préfecture.

Cinq personnes ont été interpellées à Bordeaux après des heurts avec les forces de l'ordre sur la place de la Victoire.

A Nice, le maire Christian Estrosi a condamné «avec la plus grande fermeté« les dégradations dans un quartier de la ville, où 33 personnes ont été interpellés selon la source policière.

Un mineur accusé de tirs de mortiers

Plus de 90 poubelles et conteneurs ont été incendiées à Grenoble, selon la même source.

Et à Béziers, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue après des tirs de «mortiers» sur un véhicule de CRS.

(AFP)

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