Les Néerlandais ont pris les devants en première période. Ils ont marqué par Depay (10e) et Blind (45e). Les Américains ont provisoirement repris espoir après le but de Wright (77e), mais la réussite de Dumfries peu après (81e) a sonné le glas de leurs espoirs.
La bonne carburation
Les Pays-Bas, après une phase préliminaire mitigée, semblent avoir trouvé la bonne carburation. En quarts de finale, les protégés de Louis van Gaal affronteront le vainqueur de la confrontation entre l'Argentine et l'Australie.
Très bien organisée à défaut d'être brillante, la machine néerlandaise a dominé les États-Unis en marquant deux buts quasiment identiques. Imperturbables en défense et diablement efficaces en attaque. Au Stade International Khalifa de Doha, les Pays-Bas ont encore appliqué la recette de Louis Van Gaal, la même qui avait permis au sélectionneur d'emmener son équipe en demi-finale du Mondial 2014.
Et comme au Brésil, les Néerlandais pourraient croiser en quarts de finale la route de l'Argentine, qui les avait privés d'une finale il y a huit ans. L'albiceleste affronte l'Australie dans la soirée (20h00).
Ce sont d'ailleurs deux rouages qui faisaient déjà fonctionner les mécanismes néerlandais en 2014 qui ont permis aux Pays-Bas de l'emporter: l'attaquant Memphis Depay et le défenseur Daley Blind, à chaque fois à la réception d'un centre en retrait de Denzel Dumfries.
Depay a ouvert le score à l'issue d'un joli mouvement collectif des Oranje, dans lequel il a servi de relais puis de finisseur au point de penalty (10e), marquant son premier but depuis le 17 septembre. Puis Blind l'a imité en croisant à nouveau sa frappe du pied droit au même endroit (45e+1).
Les promesses américaines
Passeur à deux reprises, Dumfries s'est ensuite mué en buteur (81e) en reprenant un centre de... Blind, pour éteindre les derniers espoirs de la Team USA nés d'un but très chanceux inscrit par l'entrant Haji Wright (76e) après une passe de Christian Pulisic.
Rien n'a y fait, ces Pays-Bas n'ont pas tremblé; ils auraient même pu alourdir le score en deuxième période en étant plus précis, et qu'importe les critiques que Van Gaal et son 5-3-2 génèrent au pays.
«En 2014, c'était exactement la même chose, c'était très négatif, y avait répondu le sélectionneur avant la rencontre. Idem aujourd'hui, toujours la même histoire, donc j'y suis habitué et je pense que mes joueurs aussi y sont habitués. On va continuer tranquillement sur le chemin sur lequel on est embarqué.»
(ATS)