Breel Embolo, très sévère avec lui-même au micro de la RTS
«Non, ce n’est pas une super Coupe du monde pour moi. Je dois marquer le premier but. Je m’excuse auprès de mon équipe. On a vu qu’on avait les espaces après le premier but. Compliments à l’équipe pour ce mental. Avec le 2-2 juste avant la mi-temps, on sait qu’on peut tourner le match. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on doit marquer le 4e-le 5e et passer premiers du groupe.»
Le grand sourire de Denis Zakaria au micro de la RTS
«C’était dur, c’était long, mais on est contents de passer en huitièmes de finale. Je n’ai pas fait grand-chose. Mais si je peux aider l’équipe, alors je le fais. Ce n’est pas une saison facile, mais je donne le meilleur de moi-même.»
Le gardien Gregor Kobel, au micro de la SRF
«Le grand objectif était d’aller plus loin. C’était un match difficile. Nous nous sommes super bien battus pour revenir. C’était pour moi le premier match avec l’équipe nationale depuis longtemps. Et en plus dans un match à quasi-élimination directe. Je me réjouissais de ce challenge. Ce n’était certainement pas la rencontre la plus facile pour moi en tant que gardien. En fin de compte, je suis simplement super content que nous ayons gagné ce match.»
Le défenseur Fabian Schär, au micro de la SRF
«Nous savions ce qui nous attendait. Le match était très difficile. Nous nous sommes battus. À la fin, quand ça s’est emballé, nous étions souverains. Nous n’avons plus laissé passer grand-chose. Puis quelqu’un a dit que nous devions encore marquer un but pour finir en tête du groupe. Je me suis dit que si nous en prenions un maintenant, nous serions peut-être éliminés. C’était un peu déroutant. Nous avions beaucoup de pression et nous nous l’étions mise nous-mêmes. Maintenant, nous n’avons plus ce poids sur les épaules.»
Dusan Tadic, attaquant serbe, en zone mixte
«C’était un match très dur, chargé en émotions. Le scénario, c’était vraiment les montagnes russes. Nous sommes passés devant, avant de céder. C’est impossible de concéder huit goals en trois matches à ce niveau. C’est trop. Nous sommes tombés dans le groupe le plus difficile de cette Coupe du monde. Nous devions être mieux organisés derrière. Nous avons eu nos chances. Nous pouvions passer lors de cette finale de groupe. C’est notre faute si on n’a pas réussi à en profiter.»