Il y a une semaine, l’Inter rêvait encore du triplé. Après sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions contre le Bayern, tout semblait possible. Sept jours plus tard, l’ambiance s’est retournée. Après la défaite à la dernière minute à Bologne, qui a permis à Naples de rejoindre le leader du championnat, c’est l’élimination en coupe qui a suivi ce mercredi, face au rival du Milan.
L’ancien gardien de la Nati Yann Sommer n’est pas entré en jeu lors de la défaite 3-0 en demi-finale. Le gardien remplaçant de l’Inter, Josep Martinez, était dans la cage, comme à chaque match de coupe cette saison. L’Espagnol n’a pas grand-chose à se reprocher, même s’il n’était pas à son avantage sur le dernier but encaissé. Il s’est fait avoir par le Milanais Tijjani Reijnders. De nombreux supporters auraient sans doute souhaité voir le gardien titulaire suisse dans les buts lors de ce match important.
Une pression élevée
Après le match, l’entraîneur de l’Inter, Simone Inzaghi, tire la sonnette d’alarme: «Nous ne sommes clairement pas habitués à deux défaites consécutives. Je suis inquiet.» Pour l’Italien, la raison de la défaite est la réserve d’énergie qui s’amenuise.
Les Nerazzurri n’ont pas le temps de souffler: en raison de la cérémonie funéraire du pape prévue ce samedi, le match de championnat contre la Roma est reporté à dimanche. Cela raccourcit d’un jour supplémentaire le temps de régénération déjà court avant la demi-finale de la Ligue des champions contre le FC Barcelone (mercredi, 21 heures). Après le duel contre les Catalans, Inzaghi et son équipe n’auront à nouveau que deux jours pour récupérer avant d’affronter le Hellas Verona en Serie A. Le match retour contre le Barça les attendra déjà deux jours plus tard.
«Nous sommes fatigués mentalement, mais il n’y a pas d’excuses», reprend Simone Inzaghi. Malgré le calendrier chargé, la fatigue ne doit pas être un alibi. Selon lui, l’attitude mentale de ses joueurs sera particulièrement importante ces prochaines semaines.