Comme «Zubi» en 2006
Gaëlle Thalmann encensée pour ses performances

Lors de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, l'équipe nationale féminine suit les traces des hommes suisses lors de la phase finale de 2006 en n'encaissant aucun but. Pascal Zuberbühler applaudit sa «successeuse» Gaëlle Thalmann.
Publié: 02.08.2023 à 16:31 heures
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La phase de groupe de la Coupe du monde s'est déroulée sans encaisser de but. La gardienne Gaelle Thalmann (c.) et ses coéquipières de l'équipe nationale jubilent après le 0-0 contre la Nouvelle-Zélande.
Photo: keystone-sda.ch
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Matthias Dubach

La Suisse s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde en tant que vainqueur de son groupe et sans avoir encaissé le moindre but. Les supporters ont évidemment tiré un parallèle avec la Coupe du monde masculine de 2006 en Allemagne. Là aussi, la Suisse avait terminé première et n'avait pas encaissé le moindre but en trois matches durant la phase de poules.

La sélection helvétique avait ensuite été éliminée... toujours sans encaisser avant une séance de tirs aux buts mortifiante contre l'Ukraine. Dans les buts à l'époque? Pascal Zuberbühler. Il est aujourd'hui sur place à la Coupe du monde féminine pour son travail à la FIFA en tant que chef du développement des gardiens. Blick a contacté «Zubi» aux antipodes. Lui aussi est impressionné: «Cela me rappelle aussi 2006. C'est beau de voir comment les Suissesses défendent. Chacune sur le terrain sait exactement ce qu'elle doit faire. Elles font preuve d'une grande discipline et d'une grande volonté de défendre leur but».

Zuberbühler est entré dans l'histoire de la Coupe du monde il y a 17 ans en tant que gardien n'ayant encaissé aucun but lors d'une phase finale. La Gruérienne de 37 ans est également entrée dans l'histoire chez les femmes. Parmi les nations européennes, seules l'Allemagne et la Norvège, anciennes championnes du monde, sont parvenues à passer les matchs de groupe de la Coupe du monde sans encaisser de but.

Zuberbühler sera au stade samedi

Pour Zuberbühler, aujourd'hui fonctionnaire à la FIFA, la Fribourgeoise est un facteur déterminant dans ce début de tournoi réussi. «Avec Thalmann, la Suisse a une gardienne de grande classe. Elle se distingue beaucoup dans la construction du jeu. Elle est forte avec le ballon au pied et prend des décisions intelligentes».

Zubi n'en finit pas d'encensser la Fribourgeoise. Le Thurgovien précise: «Lors du match contre la Norvège, elle a fait beaucoup d'arrêts déterminants. Elle fait un super tournoi!»

L'équipe masculine composée de Zuberbühler, Ludovic Magnin, Tranquillo Barnetta, Alex Frei et Cie s'était qualifiée pour les huitièmes de finale sans trembler, avec sept points et 4 buts à 0. En Nouvelle-Zélande, la libération n'est intervenue qu'au tout dernier moment du troisième match.

Mais Zubi ne diminue pas le mérite des Suissesses: «Toute l'équipe, y compris la coach et tout le staff, a tellement mérité ce huitième de finale». Zuberbühler se rendra lui-même sur place pour voir comment la troupe d'Inka Grings se présentera samedi à Auckland lors du premier match à élimination directe face à l'Espagne. Il verra de ses propres yeux si Gaëlle Thalmann fait encore mieux que lui.

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