Cet été, il n’y a pas que les glaciers qui fondent en Valais. L’effectif du FC Sion, aussi, s’est drastiquement réduit avec le départ de 18 joueurs. «C’est nettement plus agréable de pouvoir travailler de manière étroite, avec un groupe réduit», se félicitait Paolo Tramezzani jeudi.
Cet exode massif a touché la défense sédunoise qui a perdu sept éléments. Une réelle opportunité pour ceux qui n’ont pas dû faire leurs bagages. Nathanaël Saintini en fait partie: «En voyant ces mouvements, j’ai su que j’aurai l’occasion de plus me montrer. J’ai travaillé très dur pour pouvoir prétendre à une place de titulaire.»
Le difficile exil
Même si la saison ne fait que débuter, le joueur de 22 ans a changé de dimension. Ses trois premières années galère en Valais semblent derrière lui. «Je me sens mieux physiquement, et surtout dans la tête. Ce n’est pas simple de jouer au football quand on vient de Guadeloupe. Sur place, il faut faire deux fois plus d’efforts et lorsqu’on a une chance en Europe, on doit laisser toute notre vie derrière nous.» Ce déracinement et la longue adaptation qui ont suivi l'ont forcé à s’endurcir.
Une expérience de vie que Nathanaël Saintini partage avec Dimitri Cavaré, lui aussi né dans les Caraïbes. Les deux Guadeloupéens forment la défense centrale du FC Sion depuis la reprise. «On passe beaucoup de temps ensemble et on tisse des liens d’amitié en dehors du terrain», se réjouit le premier nommé.
Pour le plus grand plaisir de leur entraîneur. «On dirait que cela fait des années qu’ils jouent ensemble, se félicite Paolo Tramezzani. Ils sont deux frères.»
La mue de Cavaré
Dimitri Cavaré, dont le profil semble plaire à plusieurs clubs de Ligue 1, a quitté son poste de latéral pour bouger dans l’axe. Un changement acté après une franche discussion avec le staff durant la préparation. «Je serais prêt à jouer avant-centre si on me le demandait, s’amusait-il après le nul contre Servette (0-0). J’adore ce nouveau rôle. Je m’y sens bien et on me fait confiance.»
Après quatre journées, GC partage le fauteuil de leader avec YB. Une surprise, pas pour Paolo Tramezzani. «Grasshopper mérite d’être devant», salue l’entraîneur du FC Sion qui attend les Sauterelles ce samedi à Tourbillon (18h).
L’Italien était présent dans les tribunes du Letzigrund le week-end dernier lorsque les Zurichois ont renversé Saint-Gall (de 0-2 à 3-2). Il a aussi envoyé un espion mercredi à Lucerne (1-1). «GC est une équipe en forme, qui a su conserver son noyau dur. À moi de changer quelques détails dans mon équipe pour les embêter.»
Après quatre journées, GC partage le fauteuil de leader avec YB. Une surprise, pas pour Paolo Tramezzani. «Grasshopper mérite d’être devant», salue l’entraîneur du FC Sion qui attend les Sauterelles ce samedi à Tourbillon (18h).
L’Italien était présent dans les tribunes du Letzigrund le week-end dernier lorsque les Zurichois ont renversé Saint-Gall (de 0-2 à 3-2). Il a aussi envoyé un espion mercredi à Lucerne (1-1). «GC est une équipe en forme, qui a su conserver son noyau dur. À moi de changer quelques détails dans mon équipe pour les embêter.»