Entre Gregor Kobel (25 ans) et le Borussia Dortmund, tout va très bien. En effet, depuis qu'il a quitté Stuttgart il y a deux ans pour s'installer entre les poteaux du BVB, le Zurichois est devenu l'un des éléments les plus importants des Jaune et Noir.
Sûr de lui et impeccable sur sa ligne, il est l'une des valeurs sûres du club allemand. L'international suisse a toutes les qualités pour devenir un gardien de classe mondiale. Ce week-end encore, Kobel a livré une prestation impeccable lors du match d'ouverture de la saison contre le FC Cologne (1-0) et a permis à ses couleurs de ne pas encaisser.
«Je lui suis très reconnaissant après chaque match»
Après la rencontre, le gardien suisse a été encensé de toutes parts. Son coéquipier Julian Brandt, en particulier, a eu des mots flatteurs: «Honnêtement, je suis un grand fan de Gregor. Je lui suis très reconnaissant après chaque match. Et il ajoute: Quand nous sommes vraiment dans le pétrin, il nous aide à nous en sortir.»
L'entraîneur Edin Terzic a également souligné la très bonne performance de Kobel: «Nous pouvons remercier Donny Malen et tout particulièrement Gregor Kobel de nous avoir permis de gagner ce match». Le directeur sportif Sebastian Kehl est allé dans le même sens que les deux figures citées précédemment: «Gregor est un gardien de haut niveau qui nous a maintenus dans la partie à plusieurs reprises la saison dernière et aujourd'hui aussi.»
Pour la première fois avec le brassard de capitaine
Kobel n'a toutefois pas seulement pu se réjouir d'une nouvelle performance réussie et de trois points, mais aussi d'une grande première. En effet, après que le capitaine Emre Can a été remplacé en deuxième mi-temps, le Zurichois a porté pour la première fois le brassard du BVB. «C'est un immense honneur», a déclaré le gardien de but après le match.
Après Alex Frei et Manuel Akanji, Kobel est ainsi le troisième Suisse à avoir été capitaine du club en Bundesliga. «Je n'aurais jamais imaginé pouvoir porter un jour le brassard dans un tel club en Allemagne. Cela me rend très fier», affirme Kobel.