Va-t-il répondre présent?
Erling Haaland est attendu au tournant

Le choc de titans entre Manchester City et le Real Madrid, mercredi en quart retour de Champions League est une occasion en or pour Erling Haaland, muet à l'aller (3-3), de faire taire les critiques sur son faible rendement dans les grands événements.
Publié: 17.04.2024 à 09:22 heures
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Photo: BEN STANSALL

Le blockbuster met à l'affiche le tenant du titre anglais, porté par ses superhéros (Rodri, De Bruyne, Foden, Silva...) et Pep Guardiola, face au Real et ses quatorze sacres européens (record), mené par Vinicius et consorts sous la coupe de Carlo Ancelotti.

Au coeur de ce casting de luxe, Haaland occupe une place à part: celle d'un serial-buteur redouté par les défenses du monde entier, mais dont la dynamique récente a fait lever quelques sourcils.

«Il est sans aucun doute l'un des plus grands buteurs au monde, mais il n'est pas encore devenu un joueur de classe mondiale», a tranché l'ancien défenseur Jamie Carragher dans une chronique pour The Telegraph publiée après l'aller à Madrid.

L'ex-défenseur de Liverpool a pointé tout particulièrement le manque d'impact, et de but marqué, de la part du géant norvégien contre Arsenal, Liverpool et le Real, c'est-à-dire quand le niveau d'adversité s'élève.

«Haaland a été dominé par William Saliba, Virgil van Dijk et Antonio Rüdiger. Les meilleurs attaquants ne l'auraient pas été», a jugé «Carra». Sur le réseau X, il a ajouté: «Il doit faire mieux contre les défenseurs d'élite, et cela commence mercredi».

La presse espagnole n'a pas été tendre après sa performance du match aller, qualifiée d'"impuissante» par le quotidien Marca, tandis que AS l'a jugé «maladroit et désespéré» dans ses tentatives pour dominer Rüdiger.

«Joueur de 4e division»

L'attaquant de 23 ans a déjà prouvé sa capacité à torturer les meilleures équipes du continent. Mais il a peiné, effectivement, à reproduire ces performances récemment.

Depuis son retour de blessure (pied), fin janvier après deux mois d'absence, il a marqué dans sept des dix-huit matches auxquels il a pris part, en club et sélection. Dans cet intervalle, il est resté muet contre Chelsea, Liverpool, Newcastle, Arsenal et le Real, un an après avoir déjà rendu une copie blanche face aux Espagnols en demi-finales de C1.

Certains observateurs ont, plus généralement, pointé du doigt sa faible influence dans le cours du jeu, estimant que sa panoplie de joueur apparaissait trop limitée.

«Devant le but, c'est le meilleur au monde. Mais son jeu en général est vraiment médiocre pour un tel joueur», a taclé Roy Keane, fin mars. «On dirait presque un joueur de League Two (la 4e division anglaise, ndlr)», a rajouté l'ancienne gloire de Manchester United, ennemi intime d'Alf-Inge Haaland, le père d'Erling, depuis leurs années communes sur les terrains anglais.

Pep Guardiola a lui défendu le travail souvent invisible et toujours collectif de son poulain.

Le numéro 9, en aimantant les défenseurs, aide l'équipe «en créant plein d'espaces pour que les autres puissent marquer. Je l'ai vu sur son visage, dans ce qu'il a dit après le match, dans le vestiaire, il était extrêmement heureux (à Madrid)», a assuré l'Espagnol.

Imbattable à l'Etihad

Critiqué ou encensé, l'ancien joueur du Borussia Dortmund fait déjà partie des vingt meilleurs buteurs de l'histoire en Ligue des champions (41 buts en 38 matches), pour sa cinquième campagne seulement.

Et il n'est pas question, pour le Real, de relâcher sa vigilance.

«On ne l'a pas beaucoup vu à l'aller, mais Haaland peut être l'un des meilleurs buteurs du monde à l'heure actuelle. Il est toujours très, très dangereux», a mis en garde Carlo Ancelotti, l'entraîneur madrilène, mardi en conférence de presse.

La manche retour laissera sur le tapis un des deux ogres européens, tous deux présents en demi-finale des trois précédentes saisons.

Manchester City aura toutefois l'avantage de recevoir, ce qui apparaît comme un atout considérable au regard de sa domination habituelle à l'Etihad stadium.

L'armada de Guardiola n'a plus perdu chez elle depuis novembre 2022, toutes compétitions confondues, et depuis septembre 2018 en Ligue des champions, un revers 2-1 face à l'Olympique lyonnais.

Mercredi, les «Citizens» pourraient porter à 42 leur série de matches (nationaux et européens) sans défaite à domicile et égaler le record du club établi il y a plus d'un siècle (décembre 1919 à novembre 1921).

(AFP)

Champions League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Liverpool FC
Liverpool FC
6
12
18
2
FC Barcelone
FC Barcelone
6
14
15
3
Arsenal FC
Arsenal FC
6
9
13
4
Bayer Leverkusen
Bayer Leverkusen
6
7
13
5
Aston Villa
Aston Villa
6
6
13
6
Inter Milan
Inter Milan
6
6
13
7
Stade Brestois
Stade Brestois
6
4
13
8
Lille OSC
Lille OSC
6
3
13
9
Borussia Dortmund
Borussia Dortmund
6
9
12
10
Bayern Munich
Bayern Munich
6
9
12
11
Atlético Madrid
Atlético Madrid
6
4
12
12
Milan AC
Milan AC
6
3
12
13
Atalanta Bergame
Atalanta Bergame
6
9
11
14
Juventus Turin
Juventus Turin
6
4
11
15
Benfica Lisbonne
Benfica Lisbonne
6
3
10
16
AS Monaco
AS Monaco
6
2
10
17
Sporting CP
Sporting CP
6
2
10
18
Feyenoord Rotterdam
Feyenoord Rotterdam
6
-1
10
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FC Bruges
FC Bruges
6
-2
10
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Real Madrid
Real Madrid
6
1
9
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Celtic Glasgow
Celtic Glasgow
6
0
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Manchester City FC
Manchester City FC
6
4
8
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PSV Eindhoven
PSV Eindhoven
6
2
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Dinamo Zagreb
Dinamo Zagreb
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8
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Paris Saint-Germain
Paris Saint-Germain
6
0
7
26
Vfb Stuttgart
Vfb Stuttgart
6
-3
7
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Shakhtar Donetsk
Shakhtar Donetsk
6
-8
4
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Sparta Prague
Sparta Prague
6
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4
29
SK Sturm Graz
SK Sturm Graz
6
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3
30
FC Gérone
FC Gérone
6
-6
3
31
Étoile Rouge Belgrade
Étoile Rouge Belgrade
6
-9
3
32
FC Salzbourg
FC Salzbourg
6
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3
33
Bologna FC
Bologna FC
6
-6
2
34
RB Leipzig
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6
-7
0
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Slovan Bratislava
Slovan Bratislava
6
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36
Young Boys
Young Boys
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