Début de saison compliqué pour Nyon
Christophe Caschili: «Mon équipe est en constante progression»

Ce vendredi soir, le Stade Nyonnais accueille Schaffhouse à Colovray. L'occasion pour les Vaudois de décrocher leur première victoire de la saison?
Publié: 11.08.2023 à 07:58 heures
L'entraîneur français est à la tête du Stade Nyonnais depuis juillet 2022.
Photo: keystone-sda.ch
Bastien Feller

Trois journées se sont - déjà - écoulées en Challenge League cette saison. Trois matches qui ont permis de donner quelques tendances quant à la poursuite du championnat.

A Nyon, malgré le début de saison compliqué, on ne s'inquiète pas et on garde le positif en tête. Il faut dire que les Vaudois jouent de malchance et ce début d'exercice. Récapitulons les faits.

Fins de matches compliquées

Lors de la première journée, les Stadistes se sont rendus à Thoune. Et ils ont longtemps cru pouvoir rentrer à Nyon avec les trois points. Mais une erreur d'arbitrage et un but concédé à la 89e ont gâché la fête espérée.

Le week-end suivant, Christophe Caschili et ses joueurs ont reçu Neuchâtel Xamax à Colovray. Là encore, le match a bien démarré et les noirs et jaunes ont ouvert la marque à la 50e. Mais à nouveau, l'adversaire a égalisé (95e) et a empêché Nyon de décrocher un premier succès cette saison.

Et enfin, à Vaduz dimanche dernier, le scénario s'est répété (2-1, goal encaissé à la 94e). Mais cette fois-ci, le voyage du retour s'est fait sans point dans les bagages.

L'équipe reste sereine

On pourrait penser que ces synopsis font trembler ou inquiètent les Nyonnais, mais il n'en est rien. «Nous restons sereins, estime le coach français. Il faut que nous gardions la lucidité et que nous continuions à travailler. C'est dur pour moi de voir les joueurs s'entraîner sans relâche et ne pas être récompensés. Mais je sais qu'en continuant dans cette direction, le vent va finir par tourner.»

Un souffle contraire qui ne semble pas vouloir s'arrêter. Peut-on parler de malédiction? «Oui, estime le coach français. Les efforts de mes joueurs et le contenu des matches ne nous apportent pas les points que nous mériterions d'avoir à cause de ces dernières secondes qui nous sont fatales. Mais le football est ainsi fait. Il y a des périodes durant lesquelles rien ne te sourit et inversement.»

Reste que dans les moments difficiles, l'union fait souvent la force. Et c'est le cas au Stade Nyonnais où le groupe vit bien. «Nous avons beaucoup discuté durant la semaine, poursuit Christophe Caschili. Et il en est ressorti que nous devons restez sereins, unis et courir encore plus fort face à toutes ces bourrasques qui sont contraires pour inverser la tendance.»

Bâtir sur le positif

Mais attention, comme le rappelle l'entraîneur stadiste, il ne pas faut pas uniquement mentionner les fins de rencontres qui se terminent mal, mais s'intéresser également au reste du match. «On peut avoir aujourd'hui l'impression que ça ne marche pas, car nous n'avons pas les points. Mais si on se penche sur les contenus, mon équipe est en constante progression. Nous avons fait notre plus belle prestation à Vaduz malgré la défaite. Nous payons les erreurs individuelles, à nous d'en commettre moins.»

Des fautes qui ne sont pas forcément commises uniquement en défense, mais également devant. «Le problème n'est pas forcément que lors des dix dernières minutes, analyse l'entraîneur nyonnais. Mais durant les 80 premières également. Il faut aussi mieux faire dans les zones de vérité, et mener deux ou trois à zéro plutôt qu'un.»

Mais tout n'est pas à jeter et Christophe Caschili sait également mettre le doigt sur les points positifs. «J'aime le culot et l'audace de mon équipe. Nous avons des idées de jeu et ils y restent fidèles autant offensivement que défensivement. Contre Thoune, nous avons fait 310 passes, puis 100 de plus contre Vaduz. Cela montre que nous avons un peu plus de maîtrise match après match. Nous avons également affronté trois belles équipes. Mais quel que soit l'adversaire, nous gardons nos principes de jeu et c'est le plus important pour moi.»

«Il nous manque un petit quelque chose»

L'effectif nyonnais est jeune: 23 ans de moyenne d'âge. Mais il n'en demeure pas moins mature et sait se poser les bonnes questions. Chose nécessaire si ce n'est obligatoire pour qu'une équipe puisse fonctionner. «Les joueurs sont conscients que quelque chose n'a pas assez bien été fait, poursuit Christophe Caschili. On travaille, parfois ça marche et parfois pas. Il nous manque un petit quelque chose.»

Ce détail, nulle doute que les Stadistes finiront par le trouver. Ce qui leur permettrait d'enfin lancer leur saison sur le plan comptable et de poursuivre la mission maintien avec un poids en moins et des points en plus.


Challenge League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
FC Thoune
FC Thoune
18
13
33
2
Etoile Carouge FC
Etoile Carouge FC
18
5
30
3
FC Aarau
FC Aarau
18
8
29
4
FC Vaduz
FC Vaduz
18
0
28
5
FC Wil
FC Wil
18
5
25
6
Neuchatel Xamax FCS
Neuchatel Xamax FCS
18
-6
25
7
AC Bellinzone
AC Bellinzone
18
-6
21
8
FC Stade Nyonnais
FC Stade Nyonnais
18
-16
18
9
FC Stade-Lausanne-Ouchy
FC Stade-Lausanne-Ouchy
17
4
17
10
FC Schaffhouse
FC Schaffhouse
17
-7
16
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