Neuchâtel Xamax ne parvient toujours pas à se défaire de la lanterne rouge en Challenge League. En queue de classement depuis la première journée, les «rouge et noir» comptent encore 6 points de retard sur leur plus proche adversaire, le FC Vaduz. Le club de la Maladière n'a obtenu qu'une seule unité en quatre rencontres en 2023. L'équipe de Jeff Saibene est donc la principale candidate pour disputer en fin de saison le barrage de relégation contre la troisième équipe de Promotion League, la troisième division du pays.
Une double confrontation décisive que les Xamaxiens espèrent pouvoir dribbler sur le plan juridique. En effet, ils ont déposé un appel devant le Tribunal arbitral du sport afin de contester le règlement en vigueur, comme l'annonce «Arcinfo». Le club neuchâtelois proteste contre une décision arbitrale de l'Association suisse de fooball qui lui est défavorable (voir encadré ci-dessous).
«Pas une déclaration de guerre»
«Dans ce dossier, des erreurs ont été commises, à plein de niveaux, explique le propriétaire, Jean-François Collet, à Blick. Nous nous devons de protéger les intérêts de notre club du fait des conséquences importantes que cette décision pourrait avoir pour l'avenir de Xamax. Il n’y pas d’animosité de notre part. Ce n'est pas une déclaration de guerre vis-à-vis de l'ASF et de la SFL.»
Le Tribunal arbitral n'est pas encore en mesure de dire si cet appel sera recevable. Il a contacté la semaine dernière tous les clubs de Challenge League et de Promotion League pour savoir s'ils souhaitaient prendre part à cette action juridique. «À ce jour, aucun ne s'est manifesté», confirme Matthieu Reeb, directeur général du TAS. «Je n’attends pas de solidarité particulière de leur part envers Xamax», se projette Jean-François Collet.
Une course contre-la-montre
L'inattendue manœuvre neuchâteloise est le dernier chapitre d'un épineux dossier juridico-sportif. Le temps presse, à une centaine de jours du début de ces fameux barrages de promotion/relégation. Le TAS, institution juridique suprême dans le sport international, pourra-t-il rendre une décision aussi rapidement? «Oui, mais à condition que les parties s’entendent sur les modalités d’une procédure accélérée, précise Matthieu Reeb. La procédure est d’ailleurs suspendue actuellement pour leur permettre de discuter du calendrier. Si tout le monde se montre volontaire et disponible pour travailler vite, le TAS sera en mesure de rendre une décision finale en trois mois.»
À la peine sur les terrains de Challenge League, Neuchâtel Xamax s'est lancé dans un autre match, juridique celui-ci. Le club est prêt à tout pour sauver sa place dans la deuxième division du football suisse.
La Swiss Football League (SFL, qui régit les deux ligues professionnelles en Suisse) et la Première ligue (qui chapeaute les troisièmes et quatrièmes échelons, la Promotion League et la Première ligue) n'ont pas le même règlement en ce qui concerne la promotion et la relégation en Challenge League.
Les deux entités ont eu besoin d'un juge arbitre de l'Association suisse de football pour trancher. Ce dernier a statué, début février, en faveur de la Première ligue. La troisième équipe de Promotion League à recevoir la licence pour la deuxième division pourra disputer le barrage de promotion, même si elle ne finit pas sur le podium.
Cela n'arrange pas Neuchâtel Xamax: le club aura été automatiquement sauvé avec le règlement de la SFL, qui prévoit l'annulation du barrage si une équipe du top 3 de Promotion League ne peut pas avoir la licence pour le niveau supérieur. Cela tombait bien parce que c'est justement le cas de l'équipe M21 du FC Lucerne qui domine largement le classement (12 points d'avance sur Breitenrain). Les jeunes Lucernois ne peuvent pas être promus parce qu'une équipe M21 d'un club de Super League ne peut pas accéder à la deuxième division du pays.
Le club «rouge et noir» a donc fait appel au Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire casser la décision de l'arbitre de l'ASF.
La Swiss Football League (SFL, qui régit les deux ligues professionnelles en Suisse) et la Première ligue (qui chapeaute les troisièmes et quatrièmes échelons, la Promotion League et la Première ligue) n'ont pas le même règlement en ce qui concerne la promotion et la relégation en Challenge League.
Les deux entités ont eu besoin d'un juge arbitre de l'Association suisse de football pour trancher. Ce dernier a statué, début février, en faveur de la Première ligue. La troisième équipe de Promotion League à recevoir la licence pour la deuxième division pourra disputer le barrage de promotion, même si elle ne finit pas sur le podium.
Cela n'arrange pas Neuchâtel Xamax: le club aura été automatiquement sauvé avec le règlement de la SFL, qui prévoit l'annulation du barrage si une équipe du top 3 de Promotion League ne peut pas avoir la licence pour le niveau supérieur. Cela tombait bien parce que c'est justement le cas de l'équipe M21 du FC Lucerne qui domine largement le classement (12 points d'avance sur Breitenrain). Les jeunes Lucernois ne peuvent pas être promus parce qu'une équipe M21 d'un club de Super League ne peut pas accéder à la deuxième division du pays.
Le club «rouge et noir» a donc fait appel au Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire casser la décision de l'arbitre de l'ASF.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | FC Thoune | 18 | 13 | 33 | |
2 | Etoile Carouge FC | 18 | 5 | 30 | |
3 | FC Aarau | 18 | 8 | 29 | |
4 | FC Vaduz | 18 | 0 | 28 | |
5 | FC Wil | 18 | 5 | 25 | |
6 | Neuchatel Xamax FCS | 18 | -6 | 25 | |
7 | AC Bellinzone | 18 | -6 | 21 | |
8 | FC Stade Nyonnais | 18 | -16 | 18 | |
9 | FC Stade-Lausanne-Ouchy | 17 | 4 | 17 | |
10 | FC Schaffhouse | 17 | -7 | 16 |