Fabio Celestini, comment avez-vous vécu les jours qui ont suivi le fiasco de Genève (défaite 4-1)?
Nous avons tout analysé. Nous manquons d'intensité à bien des égards. Avec le ballon. Sans le ballon. Dans les duels. Nous avons été beaucoup trop fragiles ces derniers temps. La communication entre les joueurs doit également s'améliorer. Nous devons nous entraider. Se battre au lieu de pleurer! Nous sommes dans une situation périlleuse.
Comment ça?
Si vous n'êtes pas à 100 % - et à bien des égards - les petits problèmes qui sont en fait solubles deviennent soudainement de très gros problèmes. C'est le cas pour nous. Lorsque nous perdons des duels inutilement, nous avons bien sûr des difficultés. Nous devons finir ce mois d'août sur une note positive.
Êtes-vous au moins heureux que Samuele Campo revienne au jeu?
C'est très bien. Mais il faudrait aussi un Dejan Sorgic ou un Jordy Wehrmann à 100 % (ndlr: les deux se sont récemment blessés), Pascal Schürpf, Tsiy Ndenge et Marius Müller ne sont pas encore prêts. Marvin Schulz a été suspendu pour une longue période et Patrick Farkas est malade. Nous n'avons encore jamais eu un groupe au complet. Marco Burch est probablement le seul à avoir été stable dans ses performances jusqu'à présent. Ce n'est pas suffisant. Néanmoins, nous avons besoin des trois points dimanche contre Lausanne. Absolument!
Les patrons du club vous ont apporté leur soutien. Ressentez-vous la pression?
Je suis à Lucerne depuis 20 mois maintenant. Oui, les trois dernières semaines n'ont pas été bonnes. Mais la saison dernière, nous avons gagné la Coupe et obtenu beaucoup de points. J'ai toujours dit que nous essayons de construire un FC Lucerne prospère. Mais nous avons besoin de temps pour cela. Bien sûr, l'évolution récente n'était absolument pas satisfaisante. Mais il faut aussi se souvenir des nombreux mois qui ont précédé. Les questions sur la pression sont toujours les mêmes, elles ne m'intéressent pas. J'essaie juste de rendre mon équipe meilleure pour qu'elle puisse gagner dimanche.