«Je regrette que la victoire du football féminin ait été ternie par le comportement inapproprié que notre plus haut dirigeant jusqu'alors, Luis Rubiales, a montré et a lui-même reconnu», a dit pour la première fois le sélectionneur dans un communiqué remis à l'agence EFE et repris en soirée par plusieurs médias espagnols.
Samedi, six membres de l'encadrement de la sélection féminine espagnole de football ont annoncé avoir présenté leur démission – après le baiser forcé du président de la fédération espagnole Luis Rubiales sur la joueuse Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde – laissant le sélectionneur Jorge Vilda sans adjoints.
Luis Rubiales a été suspendu provisoirement par la FIFA pour une durée initiale de 90 jours, a décidé samedi la Fédération internationale de football.
Vendredi, Luis Rubiales avait refusé de démissionner lors de l'assemblée générale extraordinaire de la RFEF. Le patron du football espagnol, en poste depuis 2018, avait dénoncé le «faux féminisme» qui «ne cherche pas la vérité» et a fustigé une «tentative d'assassinat social». Il avait affirmé que le baiser était «réciproque» et «consenti» et qu'il avait obtenu la permission de le faire.
Mais dans un communiqué, Jenni Hermoso avait indiqué s'être «sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement» de sa part.
Peu après, les joueuses espagnoles avaient annoncé leur refus de retourner en sélection tant que les dirigeants actuels seront maintenus.
(ATS)