Granit Xhaka, quelle analyse tirez-vous de cette rencontre contre le Kosovo?
Nous sommes bien entrés dans le match. Mais nous n’avons pas été en mesure d’enfoncer le clou. Et on a le sentiment que l’adversaire marque sur chaque tir. Il n’est pas aisé de trouver une explication quant à nos derniers résultats. Mais je ne pense pas que nous ne savons plus gagner!
Mais en tant que capitaine, que pouvez-vous faire lorsque l’équipe lâche ainsi prise?
Qu’est-ce que cela signifie lâcher prise? Il y a toujours un adversaire en face. Et une équipe comme le Kosovo ne cesse de progresser. Sur la fin, les Kosovars n’avaient plus rien à perdre et ils ont su nous mettre la pression. Dans une telle situation, il faut rester calme. Faire tourner la balle et s’offrir au partenaire. Mais cela n’a pas vraiment fonctionné.
Au coup de sifflet final, l’équipe n’a pas vraiment fêté sa qualification. On n’a pas senti une joie débordante dans vos rangs...
Avec cette qualification, nous avons atteint notre premier objectif. Nous pouvons en retirer une certaine fierté. Il est sûr que cette qualification n’a pas été obtenue d’une manière convaincante. Mais l’été prochain, personne ne nous demandera comment nous nous sommes qualifiés... La Suisse disputera une phase finale pour la sixième fois de rang. Et pour une nation comme la nôtre, c’est un résultat qui ne coule pas de source.
Comment voyez-vous le match de mardi contre la Roumanie?
Avec la qualification acquise, nous pourrons jouer l’esprit libre. La première place du groupe sera en jeu. Nous la voulons».
Comprenez-vous les critiques adressées à Murat Yakin?
Il ne me revient pas de m’exprimer à ce sujet. Mon rôle est de livrer la marchandise sur le terrain. Pour l’entraîneur, pour l’équipe et pour moi. Ce qui est écrit ne nous a jamais intéressé.
Quelle relation entretenez-vous avec Murat Yakin?
L’heure n’est pas venue de s’exprimer sur cette question. Il est l’entraîneur de l’équipe de Suisse et nous sommes une équipe unie. Nous gagnons ensemble. Nous perdons ensemble. Nous n'avons, c’est vrai, pas réalisé des grands matches cet automne. Mais la qualification, nous l'avons obtenue ensemble.
Au Bayer Leverkusen, vous jouez un cran plus bas qu’en équipe de Suisse. Vos statistiques sont vraiment impressionnantes depuis le début de la saison. Ce rôle de no 6 qui est le vôtre en club vous convient à merveille, n'est-ce-pas?
Les statistiques ne mentent jamais!
(ATS)