Aucun doute: les Italiens sont vraiment forts. Ce n’est pas étonnant qu’ils n’aient pas encaissé de but en 10 matches et qu’ils soient invaincus depuis 29 rencontres.
Mais la Nati leur a rendu la tâche trop facile! L’ex-capitaine de l'équipe, Alex Frei, l’a magnifiquement exprimé en ces termes sur la SRF. «Si vous vous rendez au rassemblement de la Nati dans une Ferrari ou une Lamborghini, vous devez aussi jouer comme un bolide.»
Mais Shaqiri, Xhaka, Rodriguez & co. sont loin du compte. Que les Azzurri dominent la possession du ballon, il fallait s'y attendre. Mais qu'ils aient aussi plus couru est une surprise. C'est comme si les Suisses avaient eu trop peu de carburant dans le réservoir. La Nati n’a eu aucune chance. L’Italie était plus agile, plus vive, plus à l’affût. La «Squadra Azzura» était meilleure et la différence entre les deux équipes va au-delà du score final.
Mercredi à Rome, une autre différence est apparue. L’Italie n’a pas gagné grâce à ses stars, mais grâce à son équipe. L’homme du match a été le double buteur Manuel Locatelli, qui joue dans le modeste club de Sassuolo. Ce n’est un grand nom du football mondial.
C’est une toute autre histoire avec la Nati. Sous la direction de Vladimir Petkovic, nos stars jouent dans les grands championnats européens. Xherdan Shaqiri, sous contrat à Liverpool, n’a pas joué un seul match de qualification pour le championnat d’Europe et ne peut pas compenser son manque de rythme sur quelques matches.
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Ricardo Rodriguez est remplaçant au Torino. Granit Xhaka, capitaine d’Arsenal, et Haris Seferovic de Benfica ont été décevants jusqu’à présent.
Mais il y a une bonne nouvelle: on ne peut que s’améliorer contre la Turquie!
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