Accusé de malversation
Le président de la fédération espagnoel de football est blanchi

Le président de la Fédération espagnole de football, Rafael Louzan, a été blanchi par le Tribunal Suprême. Condamné initialement pour malversation, il pourra finalement poursuivre son mandat à la tête de la RFEF.
Publié: 15:36 heures
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Dernière mise à jour: 18:00 heures
Rafael Louzan va poursuivre son mandat.
Photo: AFP
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président de la Fédération espagnole de football Rafael Louzan, condamné pour malversation à une interdiction d'exercer une charge publique, a obtenu gain de cause jeudi dans son recours auprès du Tribunal Suprême. Il va donc pouvoir poursuivre son mandat.

La plus haute juridiction espagnole a annoncé jeudi à la mi-journée avoir blanchi le président de la RFEF. Elu le 16 décembre dernier, Rafael Louzan, 57 ans, avait été reconnu coupable par des juridictions inférieures de malversation lorsqu'il dirigeait un autre organisme public et avait été condamné à sept ans d'interdiction d'exercer des fonctions publiques.

«La chambre pénale a acquitté l'ancien président du Conseil provincial de Pontevedra, Rafael Louzán, du délit de malversation administrative pour lequel il avait été condamné par le Tribunal provincial de Pontevedra (...) pour l'octroi d'une subvention de 86'311 euros destinée à payer des travaux de rénovation du terrain de football de la municipalité de Moraña (Pontevedra)», détaille le communiqué de l'instance.

Soulagement pour l'instance

Le Tribunal a finalement considéré que les faits décrits ci-dessus «ne constituaient pas un délit de prévarication» de la part du président de la Fédération espagnole, qui va donc pouvoir poursuivre son mandat de quatre ans. Son grand chantier est la préparation de la Coupe du Monde 2030, dont l'organisation a été confiée conjointement à l'Espagne, au Maroc et au Portugal.

Si sa condamnation avait été maintenue, Louzan serait devenu le quatrième président de la RFEF consécutif à devoir quitter son poste en raison de son implication dans une affaire judiciaire. Cette relaxe est donc une bonne nouvelle pour l'instance, dont l'image reste considérablement ternie par les récents scandales de corruption et par l'affaire du baiser forcé de son ex-président Luis Rubiales sur la championne du monde Jenni Hermoso, dont le procès se déroule en ce moment.

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