«L'étape de demain (dimanche) sera ma dernière sur le Tour de France», a déclaré le «gorille de Rostock», vainqueur de onze étapes sur la Grande Boucle entre 2011 et 2016. «A la fin de l'année, je mettrai un point final à ma carrière», a poursuivi l'Allemand, grand rival de Mark Cavendish à la fin des années 2000 au sein de l'équipe Columbia.
«Je suis très heureux de ce que j'ai accompli avec mes équipiers», a ajouté Greipel, vainqueur de sept étapes sur le Tour d'Italie et de quatre bouquets sur le Tour d'Espagne. «Je regarde vers l'avenir avec beaucoup de bonheur, car je pourrai faire ce que je voudrai et passer du temps avec ma famille désormais», a-t-il savouré.
Mais «d'une façon ou d'une autre, j'espère rester dans le monde du cyclisme», a conclu Greipel, dont la meilleure période a coïncidé avec son passage chez Lotto entre 2011 et 2018.
Un digne départ
Le sprinter d'Israel SN s'est distingué sur le Tour 2021 en initiant le mouvement de protestation des coureurs au début de la 4e étape. Peu après le départ de Redon, le peloton avait mis pied à terre pendant une minute pour manifester son mécontentement face à la multiplication des chutes.
Greipel s'est aussi illustré en intégrant une échappée au long cours lors de la 12e étape. Son compatriote Nils Politt (Bora) s'était finalement imposé à Nîmes.
(ATS)