Va-t-il battre Viktor Röthlin?
Matthias Kyburz alterne entre course d'orientation et marathon

Matthias Kyburz a été le troisième Suisse le plus rapide de l'histoire lors de son tout premier marathon l'an dernière. Aujourd'hui, celui qui est plutôt spécialiste de la course d'orientation veut remettre le couvert.
Publié: 16:55 heures
1/6
Après sa grande aventure olympique, Matthias Kyburz a participé à des courses sur route comme Morat-Fribourg le 6 octobre dernier. Aujourd'hui, un nouveau marathon se profile à l'horizon.
Photo: keystone-sda.ch
RMS_Portrait_AUTOR_465.JPG
Simon Strimer

Matthias Kyburz aurait pu se préparer normalement pour une nouvelle saison de course d’orientation. En juillet, les championnats du monde en Finlande seront le grand moment fort de l’année, lors duquel l’octuple champion du monde espère enfin décrocher le titre longue distance qui lui manque encore. Mais l’homme de 34 ans a aussi d’autres projets en ce moment: il veut battre sa meilleure performance en marathon, et ce dans quelques semaines déjà!

Après le marathon de Séville, l'Argovien prendra à nouveau le départ en course d'orientation.
Photo: BENJAMIN SOLAND

Avec son éminent coach, Viktor Röthlin, il se prépare pour le marathon de Séville en Espagne, qui aura lieu le 23 février. «C’était ma motivation pendant l’entraînement cet hiver. C’était une bonne chose pour moi d’avoir un grand objectif en tête pendant ces mois», explique l’athlète à Blick.

Prêt à dépasser la légende Röthlin?

L’Argovien veut ainsi battre la meilleure performance qu’il a réalisée en tant que coureur l’année dernière. Il a couru le tout premier marathon de sa vie en avril à Paris en 2h07'44''. Avec ce temps, il était le troisième marathonien suisse le plus rapide de l’histoire, juste derrière son coach Viktor Röthlin (2h07'23'' en 2008), et il s’est offert une participation aux Jeux olympiques. Matthias Kyburz dépassera-t-il alors la légende suisse du marathon fin février? Seul Tadesse Abraham (42 ans, 2h04'40''), qui s’est retiré depuis le mois de décembre, aurait eu les moyens de le devancer.

«Nous voulions choisir un parcours de marathon rapidement. Et le plus tôt dans l’année était le mieux, pour qu’il reste ensuite suffisamment de temps pour la transition vers la course d’orientation. C’est pourquoi Séville convenait parfaitement», explique Matthias Kyburz. Pour se préparer, il courra le 26 janvier un semi-marathon, toujours à Séville. Pas le temps de souffler.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la