L’objectif de Swiss Olympic est d’atteindre au minimum les 15 médailles réalisées à Pyeongchang il y a 4 ans. Il y aurait de quoi fêter, surtout pour certains athlètes. Blick s’est assis avec plusieurs d’entre eux avant leur départ. Nous leur avons lancé des paris en cas de médailles. Si breloque il y a, certains salons de tatouage du pays devraient se réjouir de la visite des athlètes!
C’est le Valaisan Ramon Zenhäusern qui a fait le plus gros pari: «Si je remporte une médaille, je courrai à pied de Bürchen à Cham.» De son village natal en Valais au centre de performance OYM, il y a 180 kilomètres et 4000 mètres de dénivelé. Le slalomeur prévoit de réaliser cet exploit sur 2 jours.
Il n’y a pas de limites à la créativité quand apparaît le sujet des paris. «Ce serait génial de courir la Langstrasse de Zurich en maillot de bain. Peut-être même de nuit, ce serait encore plus drôle», déclare le snowboarder valaisan Pat Burgener. Inspiré par son idée, il en rajoute une couche: «Je le fais même en cas de top 5.»
Des tatouages à tout-va
Dario Cologna préférerait laisser une trace indélébile de médaille sur sa peau. «Si je remonte sur le podium, je me ferai un tatouage en rapport avec les Jeux olympiques.» Et ce, bien que le quadruple champion olympique de ski de fond ait déclaré par le passé que les tatouages n’étaient pas son truc.
Le snowboardeur Jonas Bösiger n’est pas de cet avis: «Je trouve l’idée d’un tatouage intéressante. Le fait que ça reste pour toujours…» La bobeuse Melanie Hasler, le curleur Benoit Schwarz, la patineuse de vitesse Nadja Wenger et la snowboardeuse Ladina Jenny se rendraient également au salon de tatouage en cas de breloque.
Le destin de Ladina Jenny dépend également de son partenaire Dario Caviezel. Si l’un d’eux rapporte une médaille de Pékin, ils honoreraient tous deux leurs engagements. Le Grison est déjà bien tatoué mais il aidera sa copine à choisir le motif. «Et je me teindrai les quelques cheveux qu’il me reste en fonction du métal que je glane.» Une nouvelle couleur de cheveux est également prévue pour le bobeur Michael Vogt et le freestyler Jan Scherrer.
Une grillade d’Enzo Corvi
Le joueur de hockey sur glace Enzo Corvi organiserait une grillade pour le personnel hospitalier. Il voudrait leur rendre quelque chose: «Pas seulement pour ce qu’ils font pendant la pandémie, mais aussi parce qu’ils sont toujours là pour nous.»
David Hablützel et Alina Pätz veulent eux aussi s’adonner à la cuisine. Le snowboardeur passerait une journée dans les cuisines d’une organisation humanitaire, tandis que la curleuse voudrait remercier le responsable de glace à Bienne, en lui offrant un gâteau.
Il y a également les plongeons dans l’eau froide. «J’ai déjà été dans le lac du Klöntal (dans le canton de Glaris, nldr) tous les mois sauf en décembre, janvier et février. Si nous gagnons une médaille, je me jetterai à l’eau en février», annonce Martin Rios. Mais le curleur, spécialiste du mixte, exige aussi un engagement de nos collègues alémaniques. «Si nous remportons l’or, votre collègue Matthias Dubach devra nous accompagner!» Pour la skieuse Aline Danioth, il s’agirait de plonger dans un lac gelé, tandis que Livio Wenger veut «sauter en tenue complète de patineur de vitesse dans le lac froid de Sempach».
Des skis préparés par Fanny Smith
Le bobeur Simon Friedli se fendrait d’un joli coup de pub: «Si je monte sur le podium, j’utiliserai dix fois le mot 'Blick' («regard» en allemand, ndlr) lors de mes interviews. Si je ne le fais pas dix fois, j’apporterai les croissants à toute la rédaction de Blick!»
En cas de podium de Fanny Smith, deux lecteurs de Blick en profiteraient. Pendant le confinement, la skieuse de cross-country a fait plaisir à ses amis en préparant leurs skis. Elle propose donc ce service: «Si je remporte une médaille, je préparerai les skis de deux de vos lecteurs.»