De retour dans l’octogone
Volkan Oezdemir: «À l'UFC, on signe pour des combats difficiles»

Plus d’un an après son dernier combat, Volkan Oezdemir est de retour dans l’octogone. En octobre prochain, il défiera le Russe Magomed Ankalaev avec pour but de renouer avec la victoire.
Publié: 30.08.2021 à 18:01 heures
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Dernière mise à jour: 30.08.2021 à 18:38 heures
Matthias Davet

On l’avait quitté sur le premier K.O. subi de toute sa carrière en juillet 2020 face au Tchèque Jiri Prochazka. On le retrouve près d’un an plus tard, prêt à en découdre avec le Russe Magomed Ankalaev. Le Fribourgeois Volkan Oezdemir a annoncé son retour dans l’octogone le 30 octobre prochain, à Abu Dhabi. Un duel entre les numéros 7 et 8 de la catégorie des poids mi-lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) qui promet d'être explosif.

L’UFC, c’est quoi?

L’UFC ou l’Ultimate Fighting Championship dans la langue de Shakespeare est une organisation d’arts martiaux mixtes (MMA) et la ligue mondiale la plus importante de ce sport. Le MMA mélange les techniques de pugilat et de lutte au corps à corps. S’affrontant dans un octogone, les combattants peuvent utiliser des coups de pied, de poing, de genou et de coude, mais également des techniques de corps à corps debout, de projections et de soumission.

Le Fribourgeois Volkan Oezdemir fait partie de l’organisation depuis 2017.

L’UFC ou l’Ultimate Fighting Championship dans la langue de Shakespeare est une organisation d’arts martiaux mixtes (MMA) et la ligue mondiale la plus importante de ce sport. Le MMA mélange les techniques de pugilat et de lutte au corps à corps. S’affrontant dans un octogone, les combattants peuvent utiliser des coups de pied, de poing, de genou et de coude, mais également des techniques de corps à corps debout, de projections et de soumission.

Le Fribourgeois Volkan Oezdemir fait partie de l’organisation depuis 2017.

Un mode de vie posé

Depuis sa défaite face à Prochazka, le mode de vie de Volkan Oezdemir n’a presque pas changé. «C’est toujours pareil: le but est de devenir champion et pour cela, je m’entraîne et je cherche à combler mes lacunes», explique le Fribourgeois établi à Neuchâtel. Même s’il est parti deux semaines s’entraîner en Croatie, il préfère faire venir des compagnons d’armes de l’étranger. «Mais c’était un camp interminable, mon futur combat continuant d’être repoussé», confie-t-il.

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L’entraînement de Volkan Oezdemir et de ses compagnons français et biélorusse s’est surtout focalisé sur le retour du Suisse dans l’octogone. «Le combat (ndlr: contre Prochazka) a été révélateur de certaines choses que j’essaie d’améliorer désormais», souligne-t-il.

«Ça fait partie du jeu»

Son premier K.O., qui remonte à plus d’un an, a-t-il eu un impact sur le moral du combattant fribourgeois? «Ça fait partie du jeu. Parfois on en donne, parfois on en reçoit, relativise-t-il. L’important est de savoir comment se relever.» Celui qui se fait surnommer «No Time» avoue également ne pas aborder son prochain combat avec de l’appréhension, sa défaite remontant à trop loin.

«Ça me fait plaisir même si l’idéal serait de combattre plus souvent», souligne Volkan Oezdemir.

Un style plus défensif

Contre un adversaire qui reste sur six victoires d’affilée, le Suisse sait que le combat sera difficile. «Mais en UFC, c’est pour ça qu’on signe», s’exclame-t-il.

Volkan Oezdemir est prêt à en découdre.
Photo: Stax Sports

Pour parvenir à battre Magomed Ankalaev, Volkan Oezdemir a mis particulièrement l’accent sur la défense lors de ses entraînements. «L’évolution a été énorme. On a vu que je n’étais pas invincible et on s’est donc concentré sur la défense et les esquives», analyse celui qui «aime bien manger un coup pour ensuite en donner un» à son tour. A 31 ans, le Fribourgeois sait qu’il faut se renouveler: «Les adversaires observent beaucoup la vidéo et j’ai désormais des armes en plus.»

La ceinture en ligne de mire

L’objectif numéro un de «No Time» reste de décrocher le titre mondial, «même à court terme». Il estime que, en étant huitième mondial, les événements peuvent très vite s’enchaîner. «En 2022, j’aimerais avoir la ceinture en vue et participer à trois combats», se projette-t-il. Idéalement sur sol américain, lui qui n’a plus pu mettre les pieds et les poings dans le pays de l’Oncle Sam depuis le début de la pandémie. «La demande de VISA sera envoyée fin septembre», explique-t-il. Avant un éventuel affrontement à Las Vegas? C’est ce qu’il imagine.

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