Après une 69e place décevante
Marc Hirschi attendu au tournant pour la troisième étape du Tour de Suisse

Marc Hirschi n'a pu faire mieux qu'une 69e place lors de la deuxième étape du Tour de Suisse. Mais pas de panique: le Bernois aura encore l'occasion de remporter une étape mardi. Une performance qui serait bienvenue à l'heure où le Suisse souhaite changer d'équipe.
Publié: 11.06.2024 à 07:53 heures
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Dernière mise à jour: 11.06.2024 à 07:56 heures
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Le contrat de Marc Hirschi avec l'équipe UAE Emirates expire à la fin de la saison.
Photo: keystone-sda.ch
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Mathias Germann

Une opportunité manquée! Marc Hirschi n'est pas parvenu à remporter sa première étape sur le Tour de Suisse. Dès l'entame de la dernière montée, au Regensberg (3,5 kilomètres, avec des pentes atteignant les 9,8%), le Bernois de 25 ans a été fortement distancé et s'est retrouvé loin derrière dans le peloton. «Lorsque le rythme s'est enfin accéléré sur la crête, je n'ai pas pu m'en approcher», reconnaît-il.

C'est un fait, le Suisse n'a pas tenu la distance: «Les jambes n'étaient pas au top», concède-t-il. Au moment d'arriver à Regensdorf (ZH), le peloton était composé de 83 coureurs. Beaucoup trop pour Hirschi, qui a choisi de ne pas prendre de risques supplémentaires. Le Bernois a ainsi dû se contenter d'une 69e place, la victoire revenant au Français Bryan Coquard.

Un pays de cocagne pour Hirschi

Mais pas de panique, le Bernois reste dans le coup. L'étape de mardi devrait à priori mieux lui convenir, avec un final qui semble parfaitement taillé pour lui: jusqu'à Rüschlikon (ZH), presque aucun tronçon n'est plat, et le tracé oscille entre montée et descente. Un avantage dont Hirschi est parfaitement conscient: «Une victoire au Tour de Suisse est un objectif que je poursuis», martèle-t-il.

Le scénario idéal voudrait que le Suisse lance son attaque au col de l'Albis (ZH) et arrive seul ou en groupe au moment d'aborder la dernière ligne droite. «Ce serait bien», lâche-t-il en souriant.

Beaucoup d'offres, pas de décision

Mais la pression est là pour Hirschi. Il faut dire que beaucoup de regards se tournent vers lui depuis quelques jours. Et pour cause. Après quatre ans au sein de l'équipe UAE, son contrat arrive à échéance et il est temps pour lui de changer d'air. Certes, les Emiratis lui offrent un salaire de prince (probablement entre un et deux millions de francs), mais sportivement, le Bernois reste sur sa faim. «Rien n'est encore décidé», tempère-t-il, tout en laissant transparaître une certaine volonté de mettre les points sur les i. 

Mais le Bernois peut se montrer serein: les offres ne manquent pas. Et s'il gagne mardi, d'autres viendront peut-être s'ajouter à la liste.

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