27-13 à Saint-Denis
La France bat les All Blacks et démarre sa Coupe du monde en fanfare

La France a parfaitement lancé sa Coupe du monde en battant la Nouvelle-Zélande 27-13 au Stade de France pour le match d'ouverture. La fête est belle pour les Tricolores qui se sont offerts une nation reine du rugby, après une cérémonie d'ouverture en fanfare.
Publié: 08.09.2023 à 23:31 heures
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Dernière mise à jour: 08.09.2023 à 23:39 heures
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Le XV de France est entré du bon pied dans sa Coupe du monde.
Photo: AFP

La France, dominée en première période, étincelante lors de la seconde, a remporté 27-13 le match d'ouverture de «sa» Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande vendredi au Stade de France de Saint-Denis.

Les partenaires d'Antoine Dupont, grâce à cette victoire sur les All Blacks, prennent d'ores et déjà une option sur la première place du groupe A dans lequel figurent aussi l'Italie, la Namibie et l'Uruguay, prochain adversaire des Bleus jeudi à Lille.

La France a lancé vendredi sa Coupe du monde avec le coup d'envoi d'un match d'ouverture, immense, face à la Nouvelle-Zélande, nation reine du rugby, une compétition de près de deux mois, organisée à un moins d'un an des JO-2024 à Paris.

Macron sifflé

Après une cérémonie d'ouverture au son des flonflons, menée notamment par la vedette Jean Dujardin, Emmanuel Macron, le président français, a été copieusement sifflé par les quelque 80'000 spectateurs du Stade de France, ainsi que sur différents écrans géants, comme à Marseille ou sur la place de la Concorde, à Paris, avant d'entamer son discours et de déclarer «ouverte, la 10e édition de la Coupe du monde de rugby».

Comme de coutume, le haka néo-zélandais, mené par le Maori Aaron Smith armé d'une pagaie cérémonielle, a précédé le coup d'envoi, donné par l'arrière néo-zélandais Beauden Barrett à 21h15, d'un combat des chefs entre les Bleus, en quête de leur premier sacre mondial, et les All Blacks, privés à la dernière minute de leur capitaine, Sam Cane.

Les triples champion du monde (1987, 2011, 2015) ont démarré sur les chapeaux de roues en inscrivant un premier essai dès la 2e minute par leur ailier Mark Telea.

Le tournoi durera huit semaines, dans neuf villes, et décidera au terme de la finale du 28 octobre du successeur de l'Afrique du Sud.

Preuve que ce match inaugural lance une véritable fête du rugby, il y avait plus que des maillots bleus ou noirs aux alentours du Stade de France.

Ici des tricots des Springboks sud-africains, là ceux des Pumas argentins. Tout un camaïeu s'alimentant auprès d'hommes équipés de sac à dos distributeur de bière, façon Ghostbuster, sur le parvis de l'enceinte dyonisienne au milieu de nombreux gendarmes mobiles.

Une fête à la française

Au pied de la basilique de Saint-Denis, à quelques encablures du stade, où le village rugby a été installé et où sera retransmis le match sur écran géant, les supporters ont commencé à se réunir en fin d'après-midi, sous une chaleur écrasante.

Bérets sur la tête, Tanguy et Tom Carrascosa, deux frères au drapeau français peint sur chaque joue, ont profité de l'ambiance montante: France-Nouvelle Zélande, «y a pas mieux» pour lancer le Mondial et «la cerise sur le gâteau serait de faire très mal aux Néo-zélandais et de faire peur aux Irlandais et Sud-Africains», les autres favoris de la compétition qui s'achèvera le 28 octobre dans le même stade.

Des gendarmes mobiles ont également escorté le car du XV de France de son camp de base de Reuil-Malmaison, fendant les encombrements, jusqu'au Stade de France.

Sur les 20 équipes réparties en quatre groupes, une poignée est en mesure de prétendre à la coupe Webb Ellis amenée par le Sud-Africain Bryan Habana, champion du monde en 2008 et finalement dévoilée quelques minutes avant le début de la rencontre, par la légende du jeu, le Néo-Zélandais, Dan Carter.

Un tableau relevé

Outre les deux protagonistes du match d'ouverture, les N.1 mondiaux irlandais et les tenants du titre sud-africains émargent en favoris. Avec comme outsiders possibles les Argentins, qui disposent d'un tableau très ouvert, ou les Écossais.

D'autres nations historiques, l'Angleterre, le pays de Galles ou encore l'Australie, semblent cette fois un voire plusieurs crans en dessous.

Avant les discours d'Emmanuel Macron et du président de World rugby Sir Bill Beaumont, la cérémonie entend, selon les organisateurs, célébrer «l'art de vivre à la Française», à travers le voyage du personnage interprété par l'acteur Jean Dujardin entouré d'invités du monde du cinéma, de la musique ou encore de la gastronomie.

L'autre casting de ce Mondial, celui des joueurs, le plus important, est sublime: Antoine Dupont, Beauden Barrett, Jonathan Sexton, Finn Russell, Cheslin Kolbe, Maro Itoje, Semi Radradra... les meilleurs rugbymen de la planète sont quasiment tous là.

(ATS/AFP)

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