«Il est reproché à l'accusé d'avoir, en mai 2020 à Berlin, maltraité physiquement une femme dans le cadre d'une dispute et d'avoir porté atteinte à sa santé.»
Le tribunal n'a pas cité le non de la plaignante. Mais dans un communiqué séparé, les défenseurs du joueur ont réagi à l'annonce du tribunal et cité le nom de Brenda Patea, son ancienne compagne.
Le joueur conteste
Alexander Zverev «conteste l'accusation et a fait opposition à l'ordonnance», a précisé le tribunal, ce qui ouvre la voie à une comparution. «Le service compétent du tribunal de première instance de Tiergarten va tout d'abord réentendre les parties (...), puis, selon toute vraisemblance, fixer une date pour le procès», a-t-il expliqué.
Le cabinet d'avocats Schertz Bergmann, qui représente le joueur, a affirmé dans un communiqué posté sur X que les faits tels que décrits par Mme Patea «et qui sont seuls à la base de l'ordonnance ont déjà été rejetés par un rapport médical».
En janvier, l'ATP, association qui gère le circuit international de tennis masculin, a clos une enquête sur des allégations de violences domestiques à l'encontre d'Alexander Zverev impliquant cette fois une joueuse de tennis, faute de preuves suffisantes. Elle avait été ouverte à la suite d'accusations de violence portées contre lui fin 2020 par Olga Sharypova, son ancienne compagne.
Zverev (9e mondial) participe cette semaine au Masters 1000 de Paris-Bercy, où il a battu difficilement lundi au 1er tour le Hongrois Marton Fucsovics (52e) 4-6 7-5 6-4.
(ATS)