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L’initiative soumise en votation le 13 février veut interdire totalement recherche animale et humaine en Suisse mais aussi l'importation de tout médicament testé sur des animaux. Avec quelles conséquences ? « Les chercheurs ne font pas ce type de recherche par plaisir mais pour sauver des vies et donner de l’espoir aux malades » rappelle Anita Lüthi, professeur en neurosciences. Pierre-Yves Dietrich, chef du département d’oncologie des HUG, renchérit « En Suisse, ces expérimentations animales sont autorisées que s’il n’existe aucune alternative. Pour preuve, leur nombre a diminué de 72% depuis le début des années ’80 ! Et elles sont soumises à des conditions très strictes et des contrôles parmi les plus sévères au monde. »
La Fédération des médecins suisses et les milieux de la recherche tirent la sonnette d’alarme : la recherche sur les animaux – essentiellement des souris et des rats en Suisse – ainsi que sur des personnes consentantes sont indispensables au développement de la plupart des médicaments. C’est le seul moyen d’en garantir la sécurité et de donner de l’espoir aux malades.
Les principales conséquences de l’initiative
1. Baisse drastique de la qualité des soins en Suisse
La population serait privée de futurs médicaments et thérapies - par exemple contre les cancers, les maladies cardio-vasculaires, Parkinson ou Alzheimer. Même les médicaments autorisés aujourd’hui seraient, tôt ou tard, interdits. Ils font, en effet, l’objet de recherches entres autres pour de nouvelles applications.
2. Auto-goal pour le bien-être des animaux
Les animaux seraient eux aussi perdants. Les animaux de compagnie et d’élevage seraient privés de médicaments et de soins pour les mêmes raisons. Et les recherches seraient déplacées dans des pays où les lois et les contrôles sont bien moins stricts.
3. Affaiblissement considérable de la recherche et de l’innovation médicales
La Suisse serait le seul pays à interdire l’expérimentation animale et humaine. Cela pénaliserait les hautes écoles et les hôpitaux universitaires, qui en réalisent 60%. C’est aussi prendre le risque de voir partir hors de Suisse de nombreux spécialistes souligne Liliane Michalik, professeure en génomique.
Pour toutes ces raisons votez NON le 13 février à l’initiative pour l’interdiction de l’expérimentation animale et humaine !
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