La Suisse participe à Schengen en tant qu’Etat associé depuis 2009. Avec la création de l’espace Schengen, les contrôles systématiques de personnes aux frontières des Etats membres de l’espace Schengen ont été abolis, et la lutte contre la criminalité transfrontalière et contre l’immigration illégale a été fortement renforcée. Ces avantages dont nous bénéficions tous sont remis en cause !
L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, a été créée en 2004 pour faire face, en soutien aux autorités nationales, aux problèmes aux frontières extérieures de l’espace Schengen (terrorisme, traite des êtres humains, etc.). Pour remplir sa mission et assurer le respect des droits humains, Frontex a besoin de plus de ressources financières et humaines. En tant que membre, la Suisse doit y contribuer. Elle contribue ainsi à l’amélioration du fonctionnement de l’agence et des mesures protégeant davantage les droits de l’Homme. À défaut, notre pays sera automatiquement exclu des accords de Schengen et Dublin dans six mois.
Les avantages de l’accord Schengen pour la Suisse
1. Voyager librement en Europe
Les contrôles systématiques des personnes aux frontières suisses ont été abolis. Cela permet d’éviter les embouteillages à la douane et les longues files d’attente à l’aéroport. Sans Schengen, les Suisses devraient à nouveau présenter leur passeport et faire la queue.
2. Une plus forte coopération contre la criminalité transfrontalière et l’immigration illégale
En contrepartie de l’abolition des contrôles systématiques des voyageurs, la coopération transfrontalière entre autorités policières, judiciaires et migratoires a été intensifiée. La base de données d’investigation partagée à l’échelle européenne est un instrument central. Chaque jour, entre 40 et 60 personnes potentiellement dangereuses sont ainsi signalées.
3. Davantage de touristes en Suisse pour maintenir des emplois
Le système de visa a été harmonisé au sein de l’espace Schengen. Les touristes en provenance de pays extra-européens n’ont plus besoin de visa si, après avoir visité Paris ou Rome, ils se rendent à Genève ou à Lucerne. Cela a eu un impact positif pour l’hôtellerie, la restauration et les commerces en Suisse.
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