Natascha Kampusch
«Je trouve la plupart des hommes épuisants»

Le 23 août 2006, Natascha Kampusch échappait à son kidnappeur Wolfgang Priklopil. 15 ans plus tard, elle se livre dans une interview à propos de ses rêves, de son amour pour les animaux et de sa vie privée.
Publié: 29.10.2021 à 12:38 heures
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Dernière mise à jour: 29.10.2021 à 14:05 heures
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Il y a 15 ans, Natascha Kampusch a pu se libérer des griffes de son ravisseur.
Photo: AFP
Blick

L'Autrichienne Natascha Kampusch a vécu en captivité pendant huit ans. En août 2006, la jeune femme a réussi à échapper à son ravisseur Wolfgang Priklopil.

Son ravisseur l'a enlevée sur le chemin de l'école lorsqu'elle avait dix ans, puis l'a séquestrée dans sa cave. Après huit ans, la victime mondialement connue parvient à s'échapper. Wolfgang Priklopil se jettera sous un train peu de temps après.

Aujourd'hui, 15 ans après son évasion, Natascha Kampusch mène une nouvelle vie. Elle poursuit ses rêves, comme elle le révèle dans une interview pour le magazine allemand «Bild»: «en captivité, je rêvais de monter à cheval. Depuis ma libération, je prends des cours d'équitation.»

«Les gens sont méchants avec moi»

Le contact avec les chevaux est une sorte de thérapie pour la jeune femme de 33 ans. «Cela m'apaise d'être avec les chevaux et les chevaux me trouvent apaisante, je semble émettre quelque chose de spécial pour eux».

Elle a plus de mal, admet-elle avec les gens. «Beaucoup de gens ont été et sont encore méchants à mon égard. Au début, je le prenais très à cœur. Ça m'a fait mal.» Natascha Kampusch se montre également très prudente sur le sujet des hommes.

Elle déclare: «je trouve la plupart des hommes épuisants. Soit je tomberai amoureuse, soit ce ne sera pas le cas. Je me sens heureuse sans partenaire, de toute façon.» Elle est optimiste et il est donc hors de question qu'elle s'entoure de personnes négatives. En ce qui concerne sa vie privée, Natascha Kampusch souhaite se consacrer entièrement à elle-même à l'avenir. «Aujourd'hui, j'ai suffisamment confiance en moi pour ne faire que ce que je veux et savoir ce qui est bon pour moi et ce qui ne l'est pas.» (fmü/daj)


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