À 26 ans, le Français Kungs affiche déjà un joli palmarès. Rien qu'en 2017, il a cumulé la Victoire de la musique dans la catégorie album de musique électronique ou dance et le titre de meilleur DJ aux NRJ Music Awards. En 2023, il rajoutera une ligne à son CV — soyons chauvins — en foulant la plaine de l'Asse, ce jeudi 20 juillet.
Vous ne connaissez pas encore le phénomène ? On reprend tout depuis le début. Kungs voit le jour à Toulon, dans le Var, le 17 décembre 1996. Bien avant de faire les premières parties de David Guetta et d'enchaîner les hits, Valentin Brunel — son vrai nom — joue de la guitare et se passionne pour le rock. D'ailleurs, le premier concert auquel il assiste est un show du groupe mythique Indochine.
Un parcours fulgurant
Ce n'est qu'à l'adolescence qu'il découvre la musique électronique. À cette période, lorsqu'il a 17 ans, il commence par ailleurs à publier ses premières productions. Majoritairement des remix non officiels, qu'il diffuse sur YouTube et SoundCloud. Des plateformes sur lesquelles il se fait rapidement repérer.
C'est son single «This Girl», en 2016, qui signe son premier vrai succès. Son album «Layers», dévoilé la même année, le propulse dans toutes les radios: la machine est en marche. Celui dont le pseudonyme est la traduction lettone de «gentleman» multiplie depuis les dates aux quatre coins du monde.
Une trajectoire fulgurante qui ne devrait pas s'arrêter de si tôt, d'après les pionniers de la scène électro française. «Ses aînés, David Guetta, Bob Sinclar et Pedro Winter voient en lui un de leurs dignes héritiers, capable à la fois de hits populaires ou de titres plus underground pour les puristes des clubs», écrivait «Le Monde», en août 2022. Rien que ces validations des anciens méritent qu'on s'intéresse au jeune frenchie, dont la musique enivrante promet dans tous les cas un agréable moment.