Pas de répit pour Beyoncé depuis la sortie de «Renaissance», son dernier album, le 29 juillet. Commençons par le début. Le 1er août, sous la pression populaire, la pop star étasunienne a décidé de modifier une ligne de sa chanson «Heated».
En cause: Queen B y avait inséré le mot «spaz», souvent utilisé dans le langage courant comme synonyme de «crétin». Problème: l’adjectif fait aussi référence, de manière très péjorative, aux personnes souffrant d’une infirmité cérébrale provoquant des spasmes.
Mais le calvaire ne semble pas terminé pour Beyoncé. Dans la foulée, Monica Lewinsky a réagi sur Twitter: «Hmm, tant qu’on y est… #Partition.» En clair: elle demande à la performeuse de supprimer son nom des paroles de son titre «Partition», sort en 2014. Pour l’heure, la diva n’a pas répondu à la demande de Monica Lewinsky.
«Il a Monica Lewinsky-é partout sur ma robe»
Dans cette chanson, Beyoncé fait référence à la liaison qu’avait entretenue Monica Lewinsky avec le président Bill Clinton alors qu’elle était stagiaire. Un scandale politico-sexuel qui avait provoqué l’ouverture d’une procédure de destitution contre le démocrate en 1998. Procédure qui était restée sans suite.
Les lyrics incriminés parlent d’une partie de jambes en l’air à l’arrière d’une voiture: «He popped all my buttons, and he ripped my blouse. He Monica Lewinsky-ed all on my gown.» Traduction: «Il a fait péter tous mes boutons et a déchiré ma blouse. Il a Monica Lewinsky-é partout sur ma robe.»
Dans l’histoire contemporaine de la musique étasunienne, aucun nom de personnalité n’a été prononcé aussi souvent que celui de Monica Lewinsky. En 2015, l’entrepreneuse et activiste anti-harcèlement expliquait lors d’une conférence qu’elle était citée nommément dans près de quarante chansons de rap.