Le groupe Indochine n’est pas content, et il l’a fait savoir. Programmé l’été prochain au festival Les Déferlantes en France, le groupe devait initialement se produire au Château d’Aubiry, dans les Pyrénées-Orientales. Mais l’organisation a décidé de délocaliser l’événement à Perpignan, pour des meilleures conditions d’accueil du public et pour «garantir sa sécurité».
Mais cela n’a pas du tout plu à Nicola Sirkis et sa bande. Pourtant située qu’à quelques kilomètres de là, la ville de Perpignan est en effet entre les mains du Rassemblement national (RN), parti d'extrême droite, et de son maire Louis Aliot. Il n’en fallait pas plus pour que le groupe menace d’annuler sa présence. «Nous demandons expressément à la direction des Déferlantes de déplacer ce festival dans un autre lieu, faute de quoi, nous annulerons notre venue», a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Un festival «non politisé»
Le festival a de son côté «pris acte» de la position des auteurs de «L'Aventurier», rappelant que «'Les Déferlantes' est un festival non politisé, qui a pour seule vocation la fête et le partage autour d’une programmation musicale éclectique, intergénérationnelle et de qualité. La direction regrette que musique et politique soient ainsi associés!».
D’autres stars sont prévues à l’affiche de l’événement, notamment Sting, dont l’engagement politique n’a jamais fait défaut. Big Flo & Oli, Soprano ou encore Shaka Ponk seront de la partie. Reste à savoir jusqu'où Indochine ira dans sa démarche de protestation.
L’été dernier, le groupe français a effectué une tournée record grâce à son «Central Tour». Avec, comme son nom l'indique, une scène centrale, le groupe avait pu battre le record d'affluence du Stade de France, toutes disciplines confondues, en attirant en un seul concert 97'000 spectateurs.