Le King sur grand écran
Baz Luhrmann lève le voile sur son biopic consacré à Elvis

Le biopic sur la vie du King sortira en juin dans les salles. En attendant, le réalisateur de «Moulin Rouge» et «The Great Gatsby» vient de dévoiler une bande-annonce dingue, avec Austin Butler dans son premier grand rôle.
Publié: 19.02.2022 à 12:31 heures
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Dernière mise à jour: 11.03.2022 à 15:13 heures
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Elvis Presley sera incarné par Austin Butler dans «Elvis» de Baz Luhrmann.
Photo: Warner Bros
11 - Caroline Piccinin - Journaliste Blick.jpeg
Caroline Piccinin

«J’ai réfléchi à un titre pour le film… ELVIS. Qu’est-ce que vous en pensez?», s’est amusé hier le réalisateur Baz Luhrmann sur ses réseaux, avant d’offrir à ses fans, et à ceux d’Elvis Presley, une bande-annonce qui promet des frissons et autres émotions lorsque le film sera visible au cinéma avec un son digne de ce nom!

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Dans le film, qui fait la part belle – outre à la musique et à son histoire avec celle qui deviendra sa femme –, à la relation entre le chanteur et son imprésario, c’est l’acteur encore peu connu Austin Butler qui chausse les bottes du King. Le colonel Parker quant à lui est incarné par l’Oscarisé et méconnaissable Tom Hanks. Sont également au casting d’«Elvis»: Olivia DeJonge, dans le rôle de la femme du chanteur, Priscilla Presley, Dacre Montgomery, qui incarne le producteur de télévision Steve Binder, et Helen Thomson et Richard Roxburgh qui jouent respectivement les parents du chanteur, Gladys et Vernon.

Trois minutes d’intensité

Cette bande-annonce débute sur les notes de «Suspicious Minds» alors que la voix off, celle du colonel, balance: «Certains me feront passer pour le méchant dans cette histoire», car il faut dire que la relation entre l’imprésario qui décrocha en quelques mois seulement un contrat avec le label RCA Records et le chanteur a connu de gros hauts, comme de gros bas. Toutefois, le colonel, de son vrai nom Andreas Cornelis van Kuijk accompagnera son protégé jusqu’à sa mort le 16 août 1977, à 42 ans.

Ensuite, après les images d’un Elvis enfant chantant du gospel dans le Mississippi, défilent des scènes de liesse, de banane gominée, de déhanchés fiévreux et au moins autant de looks fabuleux sur scène, entrecoupés d’images de famille, d’amour, puis de solitude et de tragique déchéance. La vie d’un homme simple devenu une icône totale sous les yeux du public.

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Dans un échange de questions-réponses sur Twitter, le réalisateur de 59 ans exultait: «Quelqu’un comme Shakespeare prendrait un personnage iconique très célèbre pour explorer un thème plus large. Si vous voulez explorer l’Amérique des années 1950, 1960 et 1970, vous ne pouvez pas choisir une vie plus iconique que celle d’Elvis Presley». Une icône qui promet de belles chances de succès au film, d’autant plus lorsque l’on observe la réussite de précédents biopics musicaux, tels que «Bohemian Rhapsody» ou «Rocket Man» ces dernières années. «Elvis» augure des salles de ciné remplies de public et de rock’n’roll au mois de juin.

Quant aux récompenses, le réalisateur, lui, a souvent été nominé aux Oscars, notamment pour «Moulin Rouge» et «The Great Gatsby», mais il n’a jamais remporté la statuette du meilleur film. Gageons qu’avec «Elvis», il aura ses chances pour les prochaines récompenses. Son film lui permettra en tout cas de porter longtemps les souvenirs du King et de pouvoir s’asseoir, enfin, sur le trône du cinéma américain.

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