Les dinosaures font leur grand retour dans les salles obscures. «Jurassic World: Une nouvelle ère» promet de nouveaux frissons après les cinq autres volets de la série qui a commencé dans les années 90 avec le premier «Jurassic Park» culte de Steven Spielberg. L'heure pour nous de rencontrer les acteurs de ce blockbuster boosté aux organismes génétiquement modifiés (sauf qu'il s'agit dans ce cas de monstres préhistoriques et non de soja): Jeff Goldblum, qui faisait partie de l'équipe d'origine, la nouvelle génération incarnée par Bryce Dallas Howard et Dewanda Wise nous ont consacré quelques minutes de leur temps en compagnie du réalisateur Colin Trevorrow. Le temps que Jeff Goldblum évoque brièvement l'un de ses passages rapides à Zurich («votre pays est comme une carte postale!») et on entre dans le vif du sujet.
Quel a été pour vous le plus grand défi à relever pour participer à nouveau à «Jurassic Park»?
Jeff Goldblum: Sortir à peu près indemne du tournage (rires). Je ne suis plus un jeune homme. Certaines scènes ont exigé beaucoup de moi.
Dewanda Wise: Mon personnage est très cool, toujours décontractée. Elle est donc tout le contraire de moi. Nous avons tourné le film pendant la pandémie, j'étais encore plus prudente que je ne le suis déjà. Le monde était en proie au chaos, un peu comme celui qui règne dans «Jurassic Park».
Bryce Dallas Howard: Je suis une personne très câline, toujours avec un sourire sur le visage. C'était terrible pour moi de devoir constamment garder mes distances avec les autres et de devoir sans cesse me demander: est-ce que je peux serrer la main de mon collègue ou est-ce que je dois demander un nouveau verre propre?
Qu'est-ce qui rend les dinosaures si fascinants pour les gens aujourd'hui encore?
Howard: Leur force, leur intransigeance. Les enfants adorent ça. Et parce qu'ils ont réellement vécu sur notre terre. Cela exerce une toute autre fascination que les dragons, par exemple, dont tout le monde sait qu'ils ne sont que de la mythologie.
Wise: Exactement. Les dinosaures sont dans notre ADN. Dès l'enfance, nous apprenons tout sur leur existence à l'école. Cela reste gravé dans notre mémoire et nous fascine encore à l'âge adulte.
Y aura-t-il un septième volet?
Howard: Ce n'est pas encore sûr. Lorsque le premier film a été tourné au début des années 90, personne ne pensait à une suite. Ce n'est que lorsque le studio a été submergé de lettres d'enfants demandant de continuer à raconter l'histoire qu'ils ont eu l'idée de tourner un autre volet. C'est la même chose aujourd'hui.
Wise: Si le film est un succès, il y aura certainement une suite. Le public est l'aspect le plus important. Si les gens en veulent plus, ils en auront plus. En ce qui me concerne: je serais partante!
«Dominion» est déjà le troisième film «Jurassic Park» que vous avez réalisé, Monsieur Trevorrow. Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce méga-spectacle?
Colin Trevorrow: Au cours des sept dernières années, j'ai eu l'occasion de nouer de très belles amitiés avec les personnes qui ont participé à cette série. C'est un grand plaisir de les retrouver à chaque fois. Peu importe le défi que représente pour moi, en tant que réalisateur, la mise en scène de cette œuvre gigantesque. Y aura-t-il un septième volet? Hé, les gars, profitons d'abord de ce film avant de parler d'une autre suite.
(Adaptation par Jocelyn Daloz)