Egalement actrice et scénariste, Greta Gerwig succédera du 14 au 25 mai prochain au Suédois Ruben Östlund. Elle est «la première cinéaste américaine à endosser» ce rôle, a souligné le festival.
Sa présence devrait donner un souffle de jeunesse à la Croisette: Cannes n'a pas eu de présidente aussi jeune depuis Sophia Loren et ses 31 ans en 1966.
«J'aime profondément les films», a déclaré la réalisatrice américaine dans un communiqué du festival. «J'aime les faire. J'aime aller les voir. J'aime en parler des heures. En tant que cinéphile, Cannes a toujours été pour moi l'acmé de ce que le langage universel des films peut représenter.»
«Égérie» du cinéma indépendant
«Barbie», avec Margot Robbie et Ryan Gosling, est en pole position dans la course pour les Golden Globes, avec des nominations dans neuf catégories. Sorti à l'été, le film a engrangé plus de 1,44 milliard de dollars dans le monde.
Au-delà de cette comédie délirante au message féministe dont elle a co-écrit le scénario, Greta Gerwig s'est fait connaître comme «égérie du cinéma américain indépendant», souligne le festival.
Elle a réalisé «Lady Bird» (2017) ou «Les filles du docteur March» (2020), prépare une adaptation du «Monde de Narnia» pour Netflix et a aussi joué dans plus d'une vingtaine de films.
«Ce choix est une évidence tant Greta Gerwig incarne audacieusement le renouveau du cinéma mondial», ont déclaré la présidente du festival Iris Knobloch et son délégué général Thierry Frémaux. «Au-delà du 7e art, elle apparait aussi comme la représentante d'une époque qui abolit les frontières et mélange les genres pour faire triompher intelligence et humanisme».
(ATS)