Bac, Élysée et Bercy en trois jours
«Les ordinateurs, ce n'est pas trop le truc de Macron»

Bac jeudi, Élysée vendredi et Bercy samedi. Le gamer Gwen — coéquipier du Suisse Affi — a vécu une semaine chargée. Elle s'est toutefois terminée en apothéose, avec une victoire lors de la TrackMania Cup. Blick a discuté avec lui avant la compétition.
Publié: 05.06.2022 à 11:07 heures
Gwen (à gauche) a rendu visite à Emmanuel Macron avec David Laniel (costard gris) et Arnaud Moulet — les co-fondateurs de Gameward, l'équipe de Gwen.
Photo: DR
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Matthias DavetJournaliste Blick

Samedi soir, Paris-Bercy était paré de drapeaux suisses et bretons. Le Vaudois Sébastien «Affi» Affolter et son coéquipier Gwendal «Gwen» Duparc ont remporté la dixième édition de la TrackMania Cup, compétition de jeux vidéo organisée par le streamer Adrien «ZeratoR» Nougaret.

Tandis que la semaine de notre représentant était plutôt tranquille, ce ne fut pas le cas de celle de «Gwen». Jeudi, il a passé un oral de bac. Vendredi, il a été invité par Emmanuel Macron à l’Élysée. Et samedi, il a donc soulevé son troisième trophée (après 2020 et 2021) devant 15’000 personnes à Bercy. Blick l’a rencontré avant qu’il ne monte sur scène. Et, comme lors de tout ce week-end avec les différents acteurs du gaming, le tutoiement était de mise.

Emmanuel Macron, il a un peu de peine avec les ordinateurs?
Bah c’était compliqué (rires). Non, c’était cool de le rencontrer. Mais c’est vrai que les ordinateurs, c’est pas trop son truc. Ce n’est pas grave, on l’a au moins rencontré, j’ai pu avoir une photo avec, lui serrer la main. On n'a pas tous l'occasion de faire ça une fois dans sa vie.

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Mais il n’est pas meilleur que toi à TrackMania?
Non, je n’ai pas pu jouer contre lui. J’étais en total inconnu là-bas (rires).

Tu dis que tu as eu le temps de prendre une photo avec lui. Est-ce que tu as pu lui glisser un petit mot pour avoir une meilleure note au bac?
Non, même pas. Il m’a juste demandé mon âge (ndlr, 17 ans) — et il était impressionné. C’était dix secondes par personne.

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Jeudi, nos confrères de «Télégramme» t’ont posé une question: savoir ce qui te faisait le plus stresser entre le bac, Macron ou Bercy. Tu leur as répondu le bac. Est-ce que, à une heure de monter sur scène, la réponse est toujours la même?
Plus vraiment. Chaque événement est plus stressant sur le moment. Et ce n’est pas le même stress. Pour le bac, c’est un stress d’examen, l'enjeu est de savoir si on va réussir ou pas. Actuellement, on est sur un stress de compétition. Il y aura 15’000 personnes. On va voir si ça va le faire et si on va pouvoir s’amuser.

Et ça a été le bac pour le moment?
Oui, nickel.

Pour cette compétition, tu es le coéquipier d’Affi. Ça va, tu ne regrettes pas de l’avoir choisi?
(rires) Non, j’ai aucune raison de le regretter. C’est au contraire une source de motivation, car il est inconnu des viewers de ZeratoR.

Et nul doute qu’après leur victoire, Gwen ne regrette absolument pas de s’être mis avec notre jeune Suisse.

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