Le risque d'infection individuel et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP dans un communiqué diffusé jeudi. Les sous-variants d'Omicron en circulation actuellement provoquent des infections plutôt légères par rapport aux variants précédents.
Les personnes sans facteur de risque ne sont presque plus susceptibles de tomber gravement malades. Elles ne sont donc l'objet d'aucune recommandation vaccinale pour le printemps et l'été prochain.
Les recommandations pourraient être adaptées
La vaccination reste en revanche recommandée pour les personnes vulnérables, uniquement si leur médecin estime qu'elle est nécessaire sur le plan médical et si l'on suppose qu'elle permettra de renforcer temporairement la protection contre une forme grave de la maladie. La dernière vaccination ou infection doit remonter à au moins six mois.
La vaccination reste également recommandée aux personnes présentant une immunodéficience sévère. Selon les spécialistes, la vaccination n'a qu'un effet limité sur la transmission des virus présentement en circulation. Si, contre toute attente, une flambée de cas et d'infections devait se produire, les recommandations vaccinales seraient adaptées.
(ATS)