L'homme soupçonné d'être l'auteur de l'incendie et de l'explosion samedi matin devant la synagogue de La Grande-Motte, en France, a été interpellé. L'interpellation a été menée par les policiers du RAID, «qui sont intervenus avec beaucoup de professionnalisme malgré ses coups de feu», a écrit le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin sur le réseau social X (ex-Twitter). Selon une source proche du dossier, elle a eu lieu à Nîmes, à environ 40 km au nord de La Grande-Motte.
Deux personnes de l'entourage du suspect ont été placées en garde à vue, a pour sa part indiqué le parquet antiterroriste.
Le suspect, un homme qui a agi à visage découvert et dont les actes avaient été captés par des caméras de vidéosurveillance, avait attaqué tôt samedi matin une synagogue à La Grande-Motte, déclenchant plusieurs départs de feu, mais sans faire de victimes.
Seul un policier municipal intervenant pour ces départs d'incendie avait été légèrement blessé par le souffle de l'explosion d'une bonbonne de gaz.
Un drapeau palestinien à la ceinture
Le suspect portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d'une arme de poing, selon une image tirée de la vidéosurveillance et authentifiée par l'AFP. Il avait réussi à prendre la fuite à pied.
Le parquet national antiterroriste s'était rapidement saisi de l'affaire. Le premier ministre français Gabriel Attal, accompagné de Gérard Darmanin, s'était rendu sur les lieux samedi en fin d'après-midi.
Gabriel Attal avait dénoncé une «attaque antisémite», assurant que près de 200 policiers et gendarmes étaient lancés sur les traces de l'assaillant présumé, dont la cavale n'aura au final duré qu'un peu plus de 12 heures.